insupportable

spring summer fall winter

Dimanche 1er juillet 2007 à 21:38



Pix: Uniquement parce qu'elle voulait voir mes dents carrées.

Bonjour mademoiselle Insupportable, j'adore votre blog, mais ce n'est pas un scoop je crois. Hier j'ai fait la fête jusqu'à pas d'heure, et je commence à ressentir les effets néfastes de ces excès en tout genre. Mon teint parait plus blafard que jamais, et l'accumulation du manque de sommeil est à l'origine des deux jolies poches violacées qui plombent mon regard de plus en plus vitreux. L'odeur d'alcool et de cigarette me colle à la peau, et malgré plusieurs shampoings consécutifs je ne parviens toujours pas à me débarrasser de cette horrible senteur de tabac froid. J'ai la bouche pateuse, l'estomac qui gargouille et des ampoules plein les pieds. Oui, la vie est dure pour une fille de la nuit.
Sur ce je vous laisse avec mes petites contrariétés d'adolescente firvole et retourne à mon oisiveté. J'ai une valise à préparer ce qui, croyez moi, n'est pas une mince affaire. Au regret de ne plus pouvoir vous lire pendant quelques mois, je vous embrasse bien fort.

Pensé par insupportable

Dimanche 1er juillet 2007 à 21:27

Dans son grand lit froid, de l'absence de l'autre qui s'avère plus qu'énorme, un trou comme un puit qui descend pendant des lustres, une truc profond, tellement qu'elle en perd la tête, elle tente veinement de réchauffer ses deux pieds vernis écarlate en les frottant l'un contre l'autre. Elle en a ras le bol se lève brusquement balance toutes les promesses d'amour en l'air, bijoux colliers bracelets boucles d'oreille montres bagues tout ça par la fenêtre elle hurle s'éssoufle tape contre les murs s'abandonne à la lâcheté du Je m'énerve toute seule il n'en saura rien n'en saura rien. Mais elle veut qu'il sache, elle lui tend la perche, lui dit qu'elle va mal, et il renchérit envoie des fleurs des lettres d'amour sorties de l'ordinateur. Il évite,  il esquive il ne tente rien voit tout oublie essaie fait comme si de rien était fait semblant fait semblant fait semblant encore si tu savais comme elle souffre.


Titre : Zazie - J'envoie valser

Pensé par insupportable

Dimanche 1er juillet 2007 à 17:31

C'est un jeune homme, brun avec les cheveux plats, un jeune homme de 15ans aux yeux verts, avec une peau dorée. Il a des parents formidables, qui ont travailler depuis une vingtaine d'année, et qui ont reussit a gravir les échellons avec le fruit de leurs travail. Ce jeune homme reconnait qu'il à enormément de chance de vivre dans une maison avec tout ce qu'il veut. Mais là surgit le lion un Monsieur qui en veut à sa mère, il lui colle un procès sur le dos en lui demandant des sommes que presque personne ne pourrait payer. Ce garçon qui aime les gens et qui est souvent le souffre douleur des autres a cause de sa gentillesse commence à devenir mechant, il commence a detester les gens. Ses parents utilisent une bonne partie de leurs paye pour payer les frais d'avocats. Et cet homme les menacent "si je perds ce procès vous allez voir" alors que cet homme dans la pure réalité doit une somme enorme a ses parents. Cette somme énorme provient d'une affaire de prèt. Cet homme agriculteur qui menace et qui paye les experts pour que nous ayons tord devant le tribunal. Aujourd'hui ce garçon a un blog mais ne veux pas montrer aux autres son chagrin. Dans deux ou trois mois ce garçon n'aura plus rien. Et ce garçon qui aura aimer les gens les detestera. Dans un mois mes parents ne pourrons plus payer internet, et nous deviendrons agés avec les mains rouges, usées par le travaille pour éponger les dettes que cet homme aura causé. Pardonnez moi pour avoir mit ça sur cette page si sublime mais pardon d'exposer ma vie si horible ici.

Louail.

Pensé par insupportable

Jeudi 28 juin 2007 à 20:47




Un oeuf dans une main et des larmes sous ses yeux. Un sourire vicieux branché sur son visage pervers. Un coup fuse et elle essuie les trâces de sang.

Vu comme ça on se dit que l'homme est dans son tord. Forcément, c'est toujours les mecs qui sont violents et qui attaquent les pauvres petites jolies jeunes filles. Pourtant c'est lui la victime de sa soirée à elle. Chaque nuit elle pique un oeuf. Et part à la recherche d'un bon gros riche entrepreneur.
Elle, elle est belle, mais peut-être un peu trop pour paraitre réelle. Le genre sur qui on bave dans les magasines, tellement elle parait pure. De longs cheveux bruns s'enroulent autour de son cou et quelques mèches se glissent entre ses deux seins. Une frange épaisse cache ses yeux gris bleus, un regard persant qui déroute, une couleur qui tend vers le fantastique. Elle n'est absolument pas maquillée, il n'y a aucune trâce d'imperfection quelconque. Sa bouche est plutôt généreuse elle en joue consciemment de manière assez provocante, entrouvrant à peine les deux lèvres, rien de mieux pour attirer les potenciels clients. Ses fringues changent en fonction du temps et sont parfaitement taillées pour sa silhouette fine et pas très grande. Elle est simplissime et on tombe facilement dans le paneau.
Maintenant on recommence la scène.
Un oeuf dans sa main parfaitement parfaite et agile et des larmes de plaisir sous yeux déterminés. Un sourire vicieux branché sur son visage pervers, non pas sur celui de l'homme mais sur le sien à elle.
Un coup fuse il essaie de l'atteindre et elle essuie les trâces de sang sur le visage de l'homme, réprimant une excuse futile, elle a esquivé et attaqué sur le visage. Elle lui balance l'oeuf dans les yeux, la marque de fabrique de la maison, puis lance une phrase avec une voix de disjonctée. L'homme est complètement fait, elle lui prend son porte-feuille, c'est un riche conseiller immobilier, un vieux de la vieille qui est pas né de la dernière pluie, pourtant la prochaine il veut bien l'attendre, histoire d'enlever cette saloperie de tâche rouge qui crade sa chemise blanche qui coûte la peau du cul. Il a même pas eu le temps de la reconaitre, mais il en a déjà entendu parler, une pétasse de première en apparence mais qui a mari et enfant selon les rumeurs. Une connasse alors qui fait les poches pour arrondir les fins de mois, une mère qui fait du flan à ses gosses et qui embarque les oeufs qui restent pour farcir la tronche des cliens avec. Une femme, une vraie, pas une salope qui cherche un bon coup. Non, celle que t'aimes parce qu'elle t'appartient pas, une impossédable, indeshabillable, insupportable.


Titre : Radiohead - Wolf at the door

Pensé par insupportable

Mardi 26 juin 2007 à 13:38

Je suis chiante j'aime pas la vinaigrette dans la salade ni dans rien d'autre j'aime pas la moutarde le ketchup la mayonnaise j'aime pas téléphoner j'ai jamais sucé mon pouce je dors avec des peluches j'aime les peluches j'aime les chats et les chiens j'aime m'inventer des films je me trouve belle des jours et moche d'autres j'arrive presque toujours à l'heure j'aime pas recevoir de cadeaux j'aime bien les compliments mais que quand ils sont honnêtes j'aime bien être le centre des conversations ca m'étonne des fois qu'on parle de moi alors que je suis pas là j'ai pas beaucoup de conversation je suis trop timide aux premiers abords et trop extravertie après je fais des têtes bizarres et les gens rient j'aime les colos les enfants regarder passer les gens la pluie mais seulement quand on est trempés jusqu'aux os et que de toute façon on peut rien y faire j'aime les parapluies transparents je l'aime et je voudrais des réponses j'aime faire de la pub bidon pour mon blog j'aime écrire mais seulement quand j'ai de l'inspiration j'aime regarder la télé écouter des nouvelles musiques sortir un peu j'aime pas quand il y a trop de monde et qu'on s'entend pas j'aime pas l'odeur de la cigarette je suis allergique au pollen et un peu aux accariens je suis plus qu'exigeante je n'aime que dans l'excès et j'aime pas qu'on me prenne pour ce que je suis pas j'aime jouer de la guitare de temps en temps et faire des listes j'aime recevoir des lettres prendre des photos je m'aime un peu beaucoup aussi il faut l'avouer.

Titre : Olivia Ruiz - Je traîne des pieds

Pensé par insupportable

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