insupportable

spring summer fall winter

Mercredi 20 juin 2007 à 18:44

Je suis cet homme.
Je peux te suivre des heures, décrire tes moindres expressions, l'éclat de tes yeux quand tu sembles, je te vois.
Je te regarde arriver, je sais, non... J'imagine, ce que tu as fait, pourquoi ces larmes coulaient il y a encore quelques minutes sur tes joues, je comprends que tu t'éfforces à les cacher... Ou plutôt je l'accepte.
Malgrès tes efforts tu ne peux rien me dissimuler, je crois en savoir plus sur toi que tes amis eux-mêmes, ton emploi du temps n'a plus de secrets pour moi, je sais où tu es, je peux te retrouver, dans ces couloirs bondés, je sais de quel coté tu preferes descendre l'escalier, que tu preferes t'appuyer sur la rampe en mastiquant élégament un hollywood fruits rouges.
Je connais parfaitement tes mouvements de hanches, celui que tu fais quand tu croises une te des connaissances est surement mon préféré. Celui, du rôle d'allumeuse que tu aimes jouer, me fait hérisser les poils, me donne des sueurs ...
En te frolant la semaine derniere, j'ai pu perçevoir le son qui émanait de ton archos, je sais pas pourquoi, je ne t'imaginais écouter les white stipes, comme quoi tu peux encore agréablement me surprendre...



Plus secret qu'admirateur?

Pensé par insupportable

Mercredi 20 juin 2007 à 14:28

_Ce dont je suis capable? Haha mais mademoiselle, voulez-vous vraiment le savoir?

Ne le regretterez-vous pas ? Bien.
Je suis capable, (comme vous dites avec arrogance) de beaucoup de choses. Peut-être plus qu'il n'est permis en ce bas monde d'ailleurs. Je suis tout : l'élégance, la beauté, l'intelligence et même la culture.
D'un naturel modeste qui plus est. Je cache mon luxe tant que je le peux.
Mais avant tout voyez-vous, je vous suis supérieur. Vous n'en avez pas conscience bien entendu, vous ne me connaissez pas. Petite naïve que vous êtes, je vous détèste et vous méprise comme je méprise tout le monde, comme je n'aime personne aussi. En vérité, je suis jaloux de votre bonheur étouffant de série américaine. Certes vous avez des parents géniaux, prêts à vous couvrir d'amour et de tendresse. Ce que vous ignorez c'est qu'ils ne font ça que dans leur propre intérêt. Lorsqu'on a des enfants ou qu'on veut en avoir, on a surtout dans l'esprit le moment où ceux-ci nous materneront. Croyez-moi. Le prétexte le plus fiable restera encore la vieillesse voire l'impotence dans laquelle celle-ci nous aura mené. Vous penserez alors agir bien en essuyant le derrière des auteurs de vos jours.
En fille aimante.
Vous croirez cette situation temporaire et vous surprendrez à souhaiter leur mort pour profiter enfin de l'héritage.
Mais vous vous tromperez encore: vous serez à leur chevet pendant plus de 5 ans de votre vie et elle en sera gâchée.
Entre votre mari et la vaiselle, vous essuierez la bouche de papa, irez faire prendre l'air à maman.
  Vos propre enfants vous repprocheront de les avoir laissé tomber à un moment où ils avaient besoins de vous. Pour leurs études évidement. Plus jeune, il vous auront ignoré ou injurié comme font tous les adolescents. Vous seule aurez conscience du mal que vous vous serez donné pour nourrir la maison, payer l'école, la nourriture, les factures, entretenir votre mari jusqu'à ses caleçons.
Parlons en de lui. Il vous trompera, comme font tout les hommes. Il ira ailleurs, voire n'importe où dans l'espoir de dénicher une femme plus jeune si possible et qui lui donnera du plaisir.
Pas comme vous qui sentirez la lessive à plein nez, pas comme vous qui aurez la peau détendue par trois grossesse, pleine de varices.
Donc votre homme partira avec sa donzelle, vos enfants ne vous donneront plus de nouvelles excepté pour Noël (toujours en purs diplomates) où vous ferez semblant d'être unis et heureux tous ensemble dans l'alégresse.
Le reste du temps, vous épongerez la cuisine et donnerez à manger à vos chats.
On vous aura oubliée quoi. De temps à autre, un coup de fil de votre aînée vous demandant de l'argent.
Non, vraiment, je vous plainds de vouloir aspirer à une vie aussi médiocre.

... De quoi je suis capable? La réponse est toute formulée. A vous d'ajouter un complément.

    Pardon pour les fautes, j'ai écris très vite.

Pensé par insupportable

Lundi 18 juin 2007 à 17:51

Vas-y je te retiens pas tu l'as voulu t'aurais pas du me chauffer j'en peux plus tu m'as supplié comment ça tu veux pas descendre c'est un ordre on conteste pas mes ordres j'ai un an de plus que toi tu es dans ma voiture qui est stationnée devant un arrêt de bus tu n'as qu'à descendre et attendre le prochain je te rejette et alors tu l'as franchement mérité en plus t'as vomis partout ça sent la clope et le vomis maintenant fallait de retenir et si t'as envie de pisser y a des chiottes pas loin comment ça je suis vulgaire t'as vu toi comment tu me causes après toutes les saloperies que tu m'as faites tu devrais rejoindre tes autres copines pétasses qui vont devoir se résoudre à se taper la totalité des gars de la ville si elles veulent continuer à porter de la haute couture elles devraient abandonner la mode et se consacrer au métier de pute ça leur rapporterait pas mal vu leurs mensurations elles auraient pas fait de la chirurgie esthétique par hasard ta petite soeur suit ton chemin faudra que je l'en empêche ou plutôt toi tu devrais faire le vide tes parents savent même pas que leur fille est une salope droguée dans Paris et ses mille et unes boites branchées tellement branchées que t'en sors complètement électrisé la moitié ont perdu toute trace de neurones en bonne santé ils se sont tous arrachés ils ont eu peur du désastre allez maintenant casse toi la gueule avec tes talons et abandonne tout espoir de remontée tu vas te faire ridiculiser quand tout le monde aura appris que tu voulais juste.

Titre : The Kills - Dead road 7

Pensé par insupportable

Jeudi 14 juin 2007 à 21:04


Je ne suis pas celle que vous attendiez. Elle m'a laissé vivre, m'a abandonné à mon territoire vert de quelques centimètres carré. Elle a contourné mon pourtour avec rigueur, elle a tondu mes copines et m'a abandonnée. Il faut dire que depuis que j'ai éclot je suis la plus belle. Mes pétales s'étalent sans détail nuisible, je suis blanche à souhait et j'ai attiré les papillons les plus tendres, beaux, majestueux. J'embaume mon territoire, je domine les herbes les plus hautes. Elle se rapproche de moi, avec des ciseaux pointus qui m'éblouissent. Elle coupe méticuleusement les brins qui dépassent et me regarde attentivement. Sort une machine dont je ne connaissais pas l'existence. Les êtres sur deux pattes sont très invetifs, ils inventent des tonnes d'objets, je doute de leur utilité. Elle approche ce qu'elle appelle objectif de mon coeur jaune. Elle me prend par dessous.
J'aime me gorger de soleil. Me pâmer devant les moineaux qui atterrissent pour grignoter les cerises qui sont tombées pas loin. Observer les violettes se déployer. Sentir les gouttes se déposer sur moi plus ou moins fortement. Me laver de mes journées chaudes d'été quand je regardais les gamins jouer dans la mini piscine. Une fleur c'est pas si bête. Les marguerites savent tuer le temps. Elles ont appris à aimer leur courte existence. Elles voient bien tout, mais personne les écoute. Les fourmis passent à côté sans trop faire attention. Quelques arraignées espèrent qu'on se prenne dans leurs toiles, mais elles n'ont aucune chance que ça arrive un jour. Des pieds nous écrasent, des mains nous cueillent, des lèvres nous embrassent, des chiens nous arrachent puis nous recrachent.
La vie d'une marguerite est belle, dure et elle finit vite.

Titre : Henri Salvador - Petite fleur

Pensé par insupportable

Mercredi 13 juin 2007 à 20:52



Quand j'étais petite à la place de dire Tu t'es gourrée, je disais Tu t'es bourrée. A la place de dire solidaire je disais solitaire et Tour Eiffel à la place de Statue de la Liberté. Je soutenais que ce n'était pas Weight Watchers mais Wapewatcher.
Quand elle était petite Sofia disait pas couverture mais foutature, redarde au lieu de regarde et petit pour mignon, sexuant pour sexy, pompris pour compris.
Quand il était petit Jérémy disait silp à la place de slip, et Mimi Botte pour Jérémy Bosch.
Quand elle était petite Théodora disait érucueil pour écureuil grouyère à la place de gruyère et elle n'en mangeait que les trous.
Quand elle était petite Laura disait que son père avait un lavabo au lieu d'un lumbago. Et Frédéric était trop compliqué à dire, alors elle appelait son frère Lili.
Quand elle était petite Alison disait feu dentifrice à la place de feu d'artifice et hamister pour hamster.
Quand elle était petite INC disait cocochine à la place de coccinelle.
Quand elle était petite Lucile, à la place de dire matelas pneumatique disait matelas diplomatique.
Quand elle était petite Caroline disait toum toum pour bonjour, elle remplacait coccinelle par cacocinelle et crocodile par corcordile.
Quand elle était petite Thaïs disait papadon pour tobogan, papapu pour papillon, kioun pour clown, pimi pour fourmi, et pampenon pour champignon. Et son frère dit souvent qu'il veut des crèpes a la fonquiture.
Quand elle était petite Meryll disait politaire pour militaire, crocrodile pour crocodile et roquin pour requin.
Quand elle était petite Chloé disait la Saint Laventin pour la Saint Valentin et les jojos lympiques à la place de jeux olympiques.
Quand elle était petite Marine disait miches au lieu de mouches et appelais les cravates des creugnieutes.
Quand elle était petite Clémentine disait Kinder Bruno au lieu de Kinder Bueno.
Quand elle était petite Marine ne disait pas pharmacie mais fermacie. Sa soeur d'un an l'appele Baba.
Quand elle était petite Laurène disait à son chien Bigueune au lien de Dégage.
Quand elle était petite Aude remplaçait couteau à bout rond par couteau à gout rond, céréales par cériales et micro-ondes par microndes.


Titre : Souchon - J'ai dix ans

Pensé par insupportable

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