insupportable

spring summer fall winter

Vendredi 17 août 2007 à 18:48

La rumeur de la ville me parvenait par à coups, chaque rafale me rappelait que tu n'étais pas si loin que ça, que tu étais juste parti pour ton travail, que tu allais revenir d'un instant à l'autre avec un sourire charmant cachant une journée exténuante. Mes cheveux séchaient contre l'oreiller et je me délectais du livre que tu venais de m'offrir le week-end dernier, comme ça, pour rien. J'appréciais la lecture d'autant plus que c'est toi qui m'avais offert l'ouvrage. Dans d'autres conditions il n'eût peut-être aucun intérêt. Je m'entortillais voluptueusement dans les draps blancs. Les bruits de l'autoroute que rappelait le vent m'empêchèrent de t'entendre t'approcher sur la pointe des pieds. Je pensais à ce livre que j'avais à peine commencé à écrire et à toi à qui j'avais donné la passion de la lecture avec mes tous premiers textes. Quand on s'était rencontrés, tu me disais que tu détestais lire, sauf mes petites phrases. C'était plutôt minable, mais j'y tenais tellement, une passion à vrai dire. J'aurais pu passer des journées à ...
Une main chaude et rassurante se pose alors sur mon omoplate droit, refoulant ainsi mes pensées jusqu'aux plus profondes. Le bonheur de l'instant présent remplissant mon esprit. Puis la main passe à l'autre omoplate, elle est froide mais rassurante, grande et protectrice. Un Joyeux anniversaire de notre rencontre !
Puis tu me pries de me retourner sur le dos et je m'exéute docilement, ravie, et je vois ton sourire de tombeur qui me fait tant chavirer. Pas besoin de plus pour que je me redresse et t'attrape par les cou pour t'embrasser langoureusement. Ensuite, je plante mes yeux dans les tiens et commence à déboutonner la chemise que je t'ai offerte en retard pour ton anniversaire. Sans m'arrêter au bout de tissu je déboutonne le pantalon et ouvre la braguette. Bien sur, tu avais pris soin d'ôter tes chaussures avant d'entrer dans la chambre - pour éviter de casser la surprise. J'enlève donc les chaussettes et tu m'attrapes les mains.
Tu tires d'un coup sec le drap et découvre que tout reste à faire : jean tee-shirt et gilet sont encore sur mon dos. J'avais froid lui dis-je en souriant devant son air impatient d'enfant qui ouvre son cadeau et découvre d'autres emballages. Une fois en sous-vêtements - au moins dix minutes plus tard -, tu caresses mon épaule et arrive à ma nuque, visant, je le sais bien, l'agraffe que tu sais si bien décrocher, même si tu avais du mal, au début. Tu te rapproches et unis les deux mains pour l'épreuve tant appréciée. Tu déloges un part un les crochets de mon soutien gorge, et enlève finalement le tout. Et puis tout s'enchaine.

Mon moment préféré est peut-être quand je passe la main dans tes cheveux brun foncé et quand je sens la chaleur de ton corps nu contre le mien. J'aime qu'on se retrouve nez à nez et me sentir protégée de la tempête extérieure. J'attrape alors ta main et la pose au dessus de mon sein gauche, tu sens mon coeur battre doucement. J'aime ton ventre contre mon dos et nos corps qui fusionnent presque. J'aime tes doigts entre les miens, avec ton pouce qui caresse ce qu'il peut atteindre. Et puis j'aime te regarder dormir et sentir ton souffle régulier dans mes cheveux épanouis. Tes paupières sont closes, et ton étreinte ne lache pas.

Tu sais je t'aime.


Titre :  Mickey 3D - Les lumières dans la plaine

Pensé par insupportable

Vendredi 27 juillet 2007 à 19:46

J'ai la dalle. Ca donne des idées de répliques à la Rémi cette phrase. Rémi, c'est un anim de la colo qui a une vanne qui lui sort chaque minute quand il est en forme. En forme de quoi dirait-il ... Et là avec Manue, autre anim, on se regarderait et on exploserait de rire, non pas parce que c'est drôle mais parce que c'est pitoyable. Laure rirait de bon coeur. Laura qui chante lui rappelerai la gaffe avec Dudulle devant les enfants. Bibi enchainerait sur un Ferme bien ta gueule. Mylène nous sortirait que ce n'est pas pédagogique, Alex se foutrait de sa gueule. Laura choucroute se ferait un thé, Pauline inspecterait les cheveux plein de poux de Julien. Marie raconterait une histoire. Ce serait bien fendar, mon père le directeur embarquerait Fred le gosse chiant par le bras, il toucherait pas terre. On attendra la prochaine pour la carte de fidélité. Jérôme -passons aux gamins- ferait dans son froc, Alexis choperait des zéro-six, Mélanie nous en raconterait des bonnes, Valentin collerait la langue dans une de ses narines et nous chanterait une chanson, Hugo me frapperait mais bon il a le droit il me connait maintenant, Maximilien nous dirait salut en nous caressant le bras dès qu'il nous croiserait, j'éclaterais de rire quand Célia nous dirait trois mots, on n'oubliera pas Xavier et son Ouf je croyais que t'avais pas de bornes en jouant au mille bornes, Cynthia et Océane les boulets, Grégory qui comprend que dalle, Elodie pot de colle plancton ma chouchoute. On s'en souviendra du waka et du chauffeur de bus, des rapports des griffures des claques des Ferme bien ta gueule, Tu pues, Ta soeur, Printemps/été, du tir à la corde, des jeux intérieurs, de la piscine, du convoyage, de la fureur, de la nuit à quatre dans un lit. J'en oublie tellement.

Et tout ca est parti d'un malheureux j'ai la dalle. Comme quoi les souvenirs ressurgissent à la moindre occas'. Enfin ça ne m'a pas coupé l'appétit ...


Titre : Pierre Perret -
Les jolies colonies de vacances

Pensé par insupportable

Lundi 16 juillet 2007 à 20:09



( C'est pas elle, c'est moi. )

C'est bizarre, moi je m'attendais a une pléthore d'articles comme la dernière fois que Leslie s'est absentée. C'est pas bien de lui faire ça, ça va lui briser le petit fond de son petit coeur. Bande d'ingrats. Moi à la base je comptait pas poster, parce que je savais pas quoi déblaterer, même si il y a bien quelques discutions que j'ai eu avec elle qui relèvent de notre maturitée et de notre logique (ahem). Mais je vais pas te les mettre ici, sinon les monsieurs en blouses blanches vont venir nous encamisoler.

Leslie, là elle est a la colo, mais ça tu le sais, elle dresse des bambins, et puis le soir, pour se remonter le moral, elle se dope au nutella. Par intraveineuse, exactement.
 
Bon, mine de crayon, j'ai fait la gentille narratrice ( apparement, il faut toujours paraitre gentille quand on fait un article invité, pour inciter les gens à lire, et faut paraitre un peu con aussi,  comme ça les gens ils se sentent intelligents. )

Seulement voilà. Je vais casser le mythe de la gentille narratrice qui fait pas chier. (Et si t'es pas content, et ben c'est la même chose. Alors j'ai qu'une chose à dire, et c'est nananère.)
J'ai une question. J'ai pris l'avion, et j'avais les chocottes de mourir (et celui qui me dit que l'avion est le moyen de transport le plus sur je le.. je.. je... voilà quoi). Puis, étant arrivé à terre en vie. Je me suis dit. C'est marrant comme le fait d'avoir eu peur de mourir remet les choses en perspective. Tout a coup tout devient merveilleux. Même les gens qui t'exaspèrent semblent très sympathique. Et ça fait du bien de pouvoir être heureux et naif pour un rien.

...

En même temps, pourquoi est ce qu'il faut souffrir pour être dans cet état? Pourquoi est ce mon cerveaux croit qu'il faut presque mourir pour décider d'être heureux? C'est nul.

 Vite, un pot de nutella.

Théodora.

L'image, elle est de moi.

Pensé par insupportable

Mardi 3 juillet 2007 à 14:10





So. Demain je pars en colo en temps qu'anim. Pendant trois semaines. Je félicite ceux et celles qui ont eu leur bac, PetOrine et Melin.Pot entre autres (j'espère). Je rentre le 26 et repars le 28 (pour trois semaines aussi). Pendant cette colo, j'aurai accès à mes mails, donc si vous voulez vous pouvez m'écrire (Lui écrire, tout en bas de la page) je vous lirai et répondrai, ou alors vous m'attendez patiemment. Je vous laisse avec le mot de passe invité, chocolat. J'ai trois jours de congés, et il se peut que je poste ici, de temps en temps, mais ça risque d'être plutôt écourté. Enfin je vous embrasse et vous souhaite de très bonnes vacances.

Oui, demain, plus de moi.

Sinon accessoirement mon anniversaire c'est en août, le neuf.


Plus haut, une resconstitution de moi.

Titre : Serge Gainsbourg - Sea sex and sun

Pensé par insupportable

Lundi 2 juillet 2007 à 18:25


 
Il se trouve que j'ai aussi passé un weekend incroyable. Kaolin m'a retournée, mais Myassa m'a emportée. C'est plus fort que moi. J'aime une image, je crois. A moins que ce ne soit la personne en elle-même, je n'saurais dire. Certaines scènes tournent en boucle dans la chose qu'on appelle tête. Je devrais les balayer, les ranger. C'est impossible. Surtout une. Très simple pourtant. Mais en dehors de lui, et de la foule d'inconnus, personne ne sait. Personne n'a vu. Ils étaient tous partis attendre Matmatah. Nous étions restés devant Myassa, jusqu'à la fin, pendant que les pogoteurs et slammeurs se faisaient plaisir. Il aidait à porter les gens et les aidait à retomber sans se faire mal. On dirait parfois qu'il possède un coté protecteur et attentionné. Et Myassa toucha à sa fin. Et au lieu de partir chacun de notre coté comme pour les artistes précédents, il m'a appelé. Et ensuite nous étions comme deux cons, à courir au beau milieu de la foule, à se glisser, se faufiler, se suivre. Lui à se retourner plusieurs fois au cas où il m'aurait perdu de vue. C'était tellement court. C'est étrange l'humain. S'attacher à des moments pareils. Insignifiants. Mais j'avais tellement l'impression qu'on était proches, complices. Alors que, non, pas vraiment. J'aurais voulu ne jamais le quitter. C'est dur. Quand il m'a déposé, j'avais une sorte de pincement au coeur. Je sais que je ne le reverrais pas avant ... longtemps sans doute. Et je m'en veux de penser tout ça. C'est stupide. Je ne comprends pas pourquoi je me suis attachée et pourquoi je m'attache encore autant.
A un moment j'ai cru qu'il resterait avec ses amis qui n'étaient pas là la veille. Et puis en fait non. Ca m'a fait chaud au coeur. Stupide.
Automatiquement, pendant les deux jours je le cherchais des yeux. Une fois que je l'avais aperçu je cessais de le regarder. J'avais besoin d'être rassurée je crois. Savoir sa présence. Complètement stupide.

J'étais partie pour t'écrire un truc bien. Mais j'ai échoué. J'en suis vraiment désolée .


Ca crève les yeux mon dieu, tu l'aimes encore ...

Pensé par insupportable

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