insupportable

spring summer fall winter

Mardi 7 octobre 2008 à 18:50

[...]
Sinon j'aurais deux trois idées pour un futur roman. Le titre serait du genre "Pourquoi les gens sont cons ? La réponse est dans le livre". Je développerai alors philosophiquement ma théorie sur le sujet, à savoir que les gens sont cons et que c'est insupportable, mais qu'en fait, c'est carrément génétique. Bon c'est un peu exagéré. Mais tout part de là : j'ai passé mon code ce matin. En tant qu'élève modèle, je me devais de justifier mon absence à l'avance. Je suis donc allée voir ma chère CPE :
1ère fois vendredi : elle m'a dit de "repasser lundi"
2ème fois lundi : elle m'a dit de "repasser demain matin à 8h ou 9h avec ta convocation"
3ème fois mardi : j'y allai alors parce que mon cher professeur de spé SVT exigeait un mot pour que je m'autoriser à sortir de son cours à 9h (parce que oui, je suis allée en cours de 8h à 9h et j'ai passé mon code à 10h). Là, elle m'a pas dit de repasser, enfin si : "repasse à 13h quand tu reviens en cours pour que je signe le mot d'absence".
4ème fois mardi à 13h : elle était pas dans son bureau
5ème fois mardi à 17h : elle a signé.
 
Dans ses quelques lignes, tu peux constater le fait que je n'ai pas dit si oui ou non j'ai réussi l'examen, tu peux aussi enlever le "chère" et le "cher", étant donné que ces chères personnes n'ont MÊME pas pris la peine de :
1. me souhaiter bonne chance
2. me demander si j'avais réussi (ne concerne que la CPE)
 
[...]

Sinon, je l'ai eu, mais ce bonheur a été de courte durée, à cause de ces deux chères personnes, mais aussi parce que :
1. j'ai eu 5h de cours cet aprem
2. en maths, la prof a passé quasiment 2h à nous faire copier du cours, et à la fin, elle n'a pas compris pourquoi on arrivait plus à se concentrer [...]
3. en allemand, j'ai eu un 13.5, ce qui est nul parce que j'ai la même prof depuis la seconde et j'ai toujours eu des 16-17.
4. en cours d'allemand, j'ai appris que ce cher prof de spé SVT m'a mis un 6/10 en dessin d'observation, ce qui est une note de merde (je m'excuse de me plaindre de ces notes qui sont tout de même correctes, mais je me donne du mal et je pense honnêtement mériter mieux)
5. dernière heure de cours de la journée : dnl (histoire en anglais), parce que j'ai la chance (tu peux remplacer par le malheur) de faire européenne anglais. Il nous a déjà quasiment donné les devoirs pour les vacances
 
 
Le truc c'est qu'à la toussaint je vais passer mon premier stage BAFA et que je n'ai vraiment pas envie d'être stressée à l'idée que je n'arriverai pas à faire tous mes devoirs pendant les vacances et je veux profiter de mon stage. J'ai ma JAPD pendant les vacances aussi, donc c'est la grosse merde.
 
Une de mes seules joies c'est que le lundi matin je commence à 11h et maintenant que j'ai mon code, je vais peut-être pouvoir (youhou) me lever le lundi pour conduire. Si c'est pas la belle vie ...
 
 
Sinon, j'ai fait ma première dissert de philo en y prenant pas mal de plaisir (et de temps ...). Mais le plaisir c'est déjà un bon point. Ouais, je compte tous les derniers plaisirs qui me restent et culpabilise à l'idée qu'au lieu d'écrire ce mail pitoyable, j'aurais pu m'avancer dans mes devoirs.
 
 
 
Le plus gros problème reste le suivant : QUAND EST-CE QU'ON CRAQUE ?
 
On devrait bosser là-dessus en philo, mais non hein, ce serait trop de questionnements. C'est vrai quoi, j'ai même plus la force ni le temps de pleurer un bon coup pour repartir à bloc.
Je me déteste. En cours je passe plus mon temps à me plaindre et à me taper des fous rires (nerveux) qu'à écouter, j'espère ne pas avoir de sale remarque dans mon bulletin et me promets, chaque matin, d'être attentive et plus studieuse. Ça rate à tous les coups, bien sur. Mais quand les profs te mettent des sales notes, ça démotive, et à un point inimaginable.
 
Enfin je sais pas pourquoi je te dis ça à toi, tu es aussi passée par la crise (enfin je pense hein) de la terminale, mais c'est bien ça le problème, c'est la banalisation de ce massacre.
 
Désolée, mais au moins tu auras de la lecture (j'espère que tu ne culpabiliseras pas à l'idée que tu aurais pu faire autre chose de plus productif que de lire ce blabla d'adolescente suicidaire (non, t'inquiètes, je risque pas de me suicider, je veux prouver que j'arrive à réussir)). C'est d'ailleurs ça le pire problème : je veux me prouver que malgré la pression qu'il nous collent dans la tronche, j'arrive à joindre les deux bouts. Et ben non, j'ai pas des bonnes notes.
 
Je t'embrasse. Leslie

Pensé par insupportable

Dimanche 14 septembre 2008 à 18:07

ADIEU.

Pensé par insupportable

Dimanche 14 septembre 2008 à 18:06


ne jamais renier le passé et ce qu'on a vécu
ne jamais renier le passé et ce qu'on a vécu
ne jamais renier le passé et ce qu'on a vécu
ne jamais renier le passé et ce qu'on a vécu

et pourtant, tirer un trait sur certaines choses jugées inutiles, des conversations virtuelles et publications blogiennes, des sentiments, des regrets d'avoir trop écrit.




Le déjeuner sur l'herbe, Edouard Manet.
A remarquer : l'improbabilité de la scène

Pensé par insupportable

Jeudi 4 septembre 2008 à 19:58

trempée jusqu'au zoo, j'ai froid au dos, au nez et à la langue.
je me lasse on me laisse sur le côté de la route, entre parking et nationale 107.
je manque à l'appel, tu me manques à la pelle.
chaque jeu, chaque mot est calibré
je catalogue le catalogue la redoute,
rien,
rien,
plus rien.
je suis vide de tout, obsession envie
les mots sont là.
tant pis pour toi

Pensé par insupportable

Mercredi 3 septembre 2008 à 20:21

J'achevais d'écrire mon nouveau roman. Quelques pages restaient là, vierges, volant dans la pièce comme des feuilles d'automne, la fenêtre était ouverte. Bientôt, à nouveau les émissions télé, celles dans lesquelles on parle de moi en tant qu'homme non-approchable, celles dans lesquelles on parle de moi en tant qu'homme insupportable, celles dans lesquelles on parle de moi, celles dans lesquelles on n'en parle pas.
Mon futur proche m'excitait, évidemment, pourtant j'avais des remords, je savais bien que j'en avais fait trop, pas à propos du livre, non, je savais que pour moi il était par-fait, mais plutôt par rapport à


Non, vraiment, je ne peux pas le dire. J'ai trente quatre ans vous voyez et je sais très bien que d'autres ont eu cet âge avant moi. Mais pourquoi ce chiffre m'a toujours autant poursuivi toute ma vie ? Avant, je voyais 22:22 et 13:13 comme tout le monde. Mais maintenant les 20:34 et 11:34 me hantent chaque jour. Le roman est ma trente quatrième publication, j'ai lu trente quatre livres cette année, nous sommes le trente quatre décembre et je plonge dans le doute, submergé par les questions.
Vous savez, ce roman ... Je sais que vous ne me posez aucune question par rapport à ça, je passe sûrement pour le plus gros des emmerdeurs, et pourtant, ce roman contient trente quatre chapitre.
"Ouais alors bonjour Monsieur-an, votre trente quatrième roman contient trente quatre chapitres de dix pages chacun, ce qui fait-an hahaha, elle rit pour combler le blanc, faire semblant qu'elle n'arrive plus à articuler, vous voyez quoi, et vous le publiez dans les éditions 20h34, alors, comment on fait pour tout bien coordonner comme ça-an ?"
Ok ouais j'avoue que tout colle trop parfaitement. Pourtant, le fait est que c'est pas calculé du tout. Je crois que je suis juste un peu obnubilé par les chiffres, enfin les nombres, enfin j'ai jamais été très pointilleux sur le vocabulaire. Quoi qu'il en soit, voilà. Je vous offre le manuscrit, à vous de le taper sur machine, tirez en cent exemplaires que je me chargerai de vendre à bas prix dans un marché aux puces, juste pour qu'on m'accuse de me surmédiatiser (parce que, bien entendu, j'attire toutes les attentions sur moi en vendant le torchon au compte goutte), pour qu'on me ridiculise encore, allez-y oui, je suis un peu parano, partiellement cinglé, complètement dérangé.


Et pourtant, ce pauvre roman ne parle que d'une pauvre femme, tournant bien plus de sept fois sa langue dans sa bouche.
"Alors-an, la première phrase du roman c'est-an "Elle n'eut pas le temps de remettre ses deux rouge-à-lèvre dans le même pot"-an. Mais-an j'ai pas très bien compris ce passage."
Ouais, parce que vous, mademoiselle la conne, vous en avez trois.

Pensé par insupportable

<< avant | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | après >>

Créer un podcast