insupportable
spring summer fall winter
Mardi 25 novembre 2008 à 20:06
Péter le rétro. Lire Le portrait de Dorian Gray. Faire la carte de synthèse. Imprimer mon roman.
Mon roman est fini. Il fait 19 pages sur world écrit en times new roman taille 10 il me semble. Je n'ai pas encore de titre, à vrai dire.
Mon roman est fini. Il fait 19 pages sur world écrit en times new roman taille 10 il me semble. Je n'ai pas encore de titre, à vrai dire.
Pensé par insupportable
Mardi 18 novembre 2008 à 20:44
Je suis rentrée à la demi, le regard dans la vague. Sans ressentir aucun sentiment je tournais la clef dans la porte, j'enlevais ma veste mes chaussures, je posais mon sac de cours dans le couloir, je mangeais un peu et m'installais à l'ordinateur. Je ne ressentais rien, aucun sentiment n'osais s'aventurer en moi, de peur d'en être aussitôt congédié. J'aurais pu en éprouver plein des sentiments qu'on a créé, la colère l'injustice la joie. Non non, je ne découvrirai plus à nouveau la tristesse l'amour.
Si on regarde, un peu plus loin que dans notre propre cerveau, on réfléchit à "ce qu'il y avait avant nous". Avant nous, la société se précisait, et avant ça, on la créait, on inventait des brouillons de vie, la démocratie la loi l'argent, mais pourquoi faire ? On souhaitait surement tellement trouver un but à la vie qu'on en inventait un, créant un réseau de buts axés les uns sur les autres, créant le désir, le renouvellant. Réussir en cours, on nous le rabâchait. Mais pourquoi réussir en cours ? Pour réussir ses études, oui oui, mais bien sur. Mais pourquoi réussir ses études ? Pour obtenir un bon métier, le mériter. Oui mais un métier pourquoi faire ? Pour gagner de l'argent, bien sur. Mais l'argent euh ... Pourquoi ça ? Pour manger, habiter, créer ses habitudes. Mais, le rapport entre réussir en cours et manger, habiter ? Apprendre à lire au cp oui pourquoi pas ? Mais pourquoi inventer le langage ? On posait alors une question sans aller au bout, sans poser les autres questions qui s'imposaient. Bien beau de poser une question en y répondant. Encore faut-il que la réponse soit un minimum complète.
Et au lieu de penser que certaines choses sont inévitables, pourquoi ne pas remettre en question leur existence ? Tout simplement refuser de participer à l'économie d'un pays, montrer par a+b l'inutilité et l'absurdité de la société qu'on a créé. Et si quelques penseurs s'unient, peu à peu, la contagion s'effectuera, une véritable maladie gagnera du terrain, la maladie de la question de l'existence, parce qu'après tout, qui ici sait pourquoi il avance, il persiste, il insiste ? Pourquoi on croit avoir des buts ? Pourquoi on se ment pour ne pas avoir à pleurer devant notre incapacité à expliquer "les choses" ?
Des fois je me demande un peu tristement comment il est possible que tout tienne debout, que tout soit suspendu par un fil qui maintient tout. Pourquoi les inégalités existent encore alors que tout l'argent n'existe pas, pourquoi on affirme que la crise ravage, alors que c'est le réchauffement climatique, le seul problème réel entre ces deux là. Si on se posait, si on se demandait pourquoi NOUS avons créé tous ces problèmes, si on cherchait leur origine, on tomberait de haut, mais on se relèverait, non ?
Trop de questions m'emportent, un torrent, un cataclysme. Trop de questions pour pouvoir les ordonner et vous les poser clairement.
Si on regarde, un peu plus loin que dans notre propre cerveau, on réfléchit à "ce qu'il y avait avant nous". Avant nous, la société se précisait, et avant ça, on la créait, on inventait des brouillons de vie, la démocratie la loi l'argent, mais pourquoi faire ? On souhaitait surement tellement trouver un but à la vie qu'on en inventait un, créant un réseau de buts axés les uns sur les autres, créant le désir, le renouvellant. Réussir en cours, on nous le rabâchait. Mais pourquoi réussir en cours ? Pour réussir ses études, oui oui, mais bien sur. Mais pourquoi réussir ses études ? Pour obtenir un bon métier, le mériter. Oui mais un métier pourquoi faire ? Pour gagner de l'argent, bien sur. Mais l'argent euh ... Pourquoi ça ? Pour manger, habiter, créer ses habitudes. Mais, le rapport entre réussir en cours et manger, habiter ? Apprendre à lire au cp oui pourquoi pas ? Mais pourquoi inventer le langage ? On posait alors une question sans aller au bout, sans poser les autres questions qui s'imposaient. Bien beau de poser une question en y répondant. Encore faut-il que la réponse soit un minimum complète.
Et au lieu de penser que certaines choses sont inévitables, pourquoi ne pas remettre en question leur existence ? Tout simplement refuser de participer à l'économie d'un pays, montrer par a+b l'inutilité et l'absurdité de la société qu'on a créé. Et si quelques penseurs s'unient, peu à peu, la contagion s'effectuera, une véritable maladie gagnera du terrain, la maladie de la question de l'existence, parce qu'après tout, qui ici sait pourquoi il avance, il persiste, il insiste ? Pourquoi on croit avoir des buts ? Pourquoi on se ment pour ne pas avoir à pleurer devant notre incapacité à expliquer "les choses" ?
Des fois je me demande un peu tristement comment il est possible que tout tienne debout, que tout soit suspendu par un fil qui maintient tout. Pourquoi les inégalités existent encore alors que tout l'argent n'existe pas, pourquoi on affirme que la crise ravage, alors que c'est le réchauffement climatique, le seul problème réel entre ces deux là. Si on se posait, si on se demandait pourquoi NOUS avons créé tous ces problèmes, si on cherchait leur origine, on tomberait de haut, mais on se relèverait, non ?
Trop de questions m'emportent, un torrent, un cataclysme. Trop de questions pour pouvoir les ordonner et vous les poser clairement.
Pensé par insupportable
Mardi 11 novembre 2008 à 13:35
Vous savez, un de mes plus gros problèmes, c'est que j'oublie tout trop vite. Dans n'importe quel domaine.
Non, mauvais début.
J'ai longtemps cru qu'on pouvait oublier, changer, évoluer.
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même que le nouveau né collé à sa maman. Et le nouveau né collé à sa maman, il s'adapte aux formes du corps de sa mère, et nous on fait ça, au fond, on s'adapte aux situations, avec plus ou moins de mal. On s'adapte au caractère des autres, on s'adapte à la place qu'on nous donne comme le gaz dans une pièce close.
Et voilà, c'est comme si mon corps ne pouvait plus contenir mon être, comme si je débordais. Je ne suis plus. Les feuilles du cerisier jaunissent et tombent, dans ma tête tout s'effrite et se casse.
Non, mauvais début.
J'ai longtemps cru qu'on pouvait oublier, changer, évoluer.
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même que le nouveau né collé à sa maman. Et le nouveau né collé à sa maman, il s'adapte aux formes du corps de sa mère, et nous on fait ça, au fond, on s'adapte aux situations, avec plus ou moins de mal. On s'adapte au caractère des autres, on s'adapte à la place qu'on nous donne comme le gaz dans une pièce close.
Et voilà, c'est comme si mon corps ne pouvait plus contenir mon être, comme si je débordais. Je ne suis plus. Les feuilles du cerisier jaunissent et tombent, dans ma tête tout s'effrite et se casse.
Pensé par insupportable
Dimanche 19 octobre 2008 à 20:33
et là, tout au fond de toi, tu sauras que tu es arrivée à l'endroit, pile entre l'arbre et la maison, où tu te demanderas comment tout cela était possible. Je n'ai jamais cru que tu partirais. Que tu m'effacerais de ta vie, que tu me claquerais la porte au nez, que tu arrêterais de m'aimer. jamais cru en fait, à tout ce mensonge. jamais cru que tu cesserais d'être. Et puis, entre l'arbre et la maison, enfouir de vieux cadavres, des souvenirs malsains. D'ailleurs, quand j'écris cadavre, ce n'est pas seulement au sens figuré. Non, non, cessons les jeux de mots, des cadavres, il y en avait bien, pas que ceux de bouteilles de bière non plus ! les bières étaient déjà loin, perdues dans les années qui passent, et l'humeur festive avec elles. Mais les morts étaient bien là, on les repérait déjà à leur odeur, il y en avait quatre ou cinq près de la poubelle, deux autres au pas de la porte. Porte qui baillait à force de contenir tous ces morts hurlants de crasse pâle.
Tous ces petits corps froids, avaient été les maris fantoches de femmes sur
lesquelles on louchait volontiers au détour d'une ruelle, par une soirée
fraiche. Y avait Gérard, le Trou qu'on l'appelait, parce qu'il faisait que boire. Sa bonne-femme passait à côté en mini jupe noire, se montrant plutôt veuve à prendre.
si vous voulez vous donner la peine de donner suite à ce petit mot,
on reviendrait ainsi à ces bons vieux textes collectifs.
si vous voulez vous donner la peine de donner suite à ce petit mot,
on reviendrait ainsi à ces bons vieux textes collectifs.
Pensé par insupportable
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