et dans la nuit blanche d'un hiver trop froid, des corps sombrent et se plaignent, une, la couronne sur la tête, s'exclame "qu'il fait froid mon Dieu, j'irais bien dans l'hémisphère sud".
insupportable
spring summer fall winter
Samedi 3 janvier 2009 à 22:53
"Sans arrêt des coups de couteaux dans mon coeur, je m'en envoie à chaque minute qui passe, maintenant, pour tout ce que j'ai fait de mal, tout ce que j'ai dit de mal, toutes ces jeunes filles violées, ces femmes abusées, ces vols, ces meurtres, comme autant de pommes achetées par une famille normale, tu vois. Ma psy me plaint un peu, parce que - comment tu t'appelles déjà ? ah oui, joli prénom pour une serveuse - donc ouais elle me plaignait parce que le mal, je le faisais inconsciemment, comme les enfants qui pleurent tout le temps, pour un rien.
Moi je tue comme on se douche, je frappe comme on part aux courses, je griffe mords et bois bien sûr aussi, comme on allume la télé.
Du coup, Josette, je me cache, un peu comme un enfant à l'heure du bain. Je te dirai pas où j'me cache, nan, je risquerais d'avoir encore besoin de la cachette, des fois que je décide de faire de toi ma prochaine victime, je m'excuse d'avance, d'ailleurs.
Ma thérapie ? J'en ai aucune, j'ai tiré sur ma psy avec le flingue qu'elle gardait dans son bureau, elle me l'avait montré pour voir comment je réagissais, pour essayer de comprendre mes pulsions..."
L'homme racontait sa vie à la jeune serveuse qui commençait à regretter de travailler là, elle appelait la police, tranquillement, en souriant au mec qui était de plus en plus ivre, elle remplissait son verre et l'encourageait à boire toujours plus, dans l'espoir qu'il raconte aux flics toutes ces histoires aussi sérieusement qu'à elle, et puis elle espérait aussi que parmis les flics, une femme soit présente, ça pourrait arranger les choses, ouais ouais.
Moi je tue comme on se douche, je frappe comme on part aux courses, je griffe mords et bois bien sûr aussi, comme on allume la télé.
Du coup, Josette, je me cache, un peu comme un enfant à l'heure du bain. Je te dirai pas où j'me cache, nan, je risquerais d'avoir encore besoin de la cachette, des fois que je décide de faire de toi ma prochaine victime, je m'excuse d'avance, d'ailleurs.
Ma thérapie ? J'en ai aucune, j'ai tiré sur ma psy avec le flingue qu'elle gardait dans son bureau, elle me l'avait montré pour voir comment je réagissais, pour essayer de comprendre mes pulsions..."
L'homme racontait sa vie à la jeune serveuse qui commençait à regretter de travailler là, elle appelait la police, tranquillement, en souriant au mec qui était de plus en plus ivre, elle remplissait son verre et l'encourageait à boire toujours plus, dans l'espoir qu'il raconte aux flics toutes ces histoires aussi sérieusement qu'à elle, et puis elle espérait aussi que parmis les flics, une femme soit présente, ça pourrait arranger les choses, ouais ouais.
Pensé par insupportable
Vendredi 2 janvier 2009 à 20:47
A qui penses-tu quand tu fermes la porte d'entrée ?
A qui penses-tu quand tu écoutes la radio ?
A qui penses-tu quand tu te douches ?
A qui penses-tu quand tu te brosses les dents ?
A qui penses-tu quand tu rêves ?
quand tu manges ?
quand tu t'endors ?
tu souffres ?
tu travailles ?
A qui penses-tu quand je te dis que je t'aime ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
à moi ?
à moi ?
moi ?
moi ?
Est-ce que tu penses à toi ?
A qui penses-tu quand tu écoutes la radio ?
A qui penses-tu quand tu te douches ?
A qui penses-tu quand tu te brosses les dents ?
A qui penses-tu quand tu rêves ?
quand tu manges ?
quand tu t'endors ?
tu souffres ?
tu travailles ?
A qui penses-tu quand je te dis que je t'aime ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Est-ce que tu penses à moi ?
à moi ?
à moi ?
moi ?
moi ?
Est-ce que tu penses à toi ?
Pensé par insupportable
Dimanche 28 décembre 2008 à 20:49
Une habitude à prendre : recopier les passages qui vous ont plu du livre que vous venez de lire.
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, je cite :
"Quand les gens me plaisent infiniment, je ne confie jamais leurs noms à personne, comme si c'était quelque peu les trahir. J'en suis venu à aimer le secret."
page 22, Basil
"Les femmes forment un sexe purement décoratif. Elles n'ont jamais rien à dire, mais elles le disent d'une façon charmante. La femme représente le triomphe de la matière sur l'esprit, comme l'homme représente le triomphe de l'esprit sur la morale."
page 68, Lord Henry
"Il n'y a rien au monde, j'en ai bien peur, que les femmes apprécient autant que la cruauté, la franche cruauté. Elles ont des instincts étrangement primitifs. Nous les avons émancipées ; elles n'en restent pas moins des esclaves en quête d'un maître. Elles aiment à se sentir dominées."
page 128, Lord Henry
"Quand une femme se remarie, c'est qu'elle détestait son premier mari. Quand un homme se remarie, c'est qu'il adorait sa première femme. Les femmes essaient leur chance, les hommes risquent la leur."
page 207, Lord Henry
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, je cite :
"Quand les gens me plaisent infiniment, je ne confie jamais leurs noms à personne, comme si c'était quelque peu les trahir. J'en suis venu à aimer le secret."
page 22, Basil
"Les femmes forment un sexe purement décoratif. Elles n'ont jamais rien à dire, mais elles le disent d'une façon charmante. La femme représente le triomphe de la matière sur l'esprit, comme l'homme représente le triomphe de l'esprit sur la morale."
page 68, Lord Henry
"Il n'y a rien au monde, j'en ai bien peur, que les femmes apprécient autant que la cruauté, la franche cruauté. Elles ont des instincts étrangement primitifs. Nous les avons émancipées ; elles n'en restent pas moins des esclaves en quête d'un maître. Elles aiment à se sentir dominées."
page 128, Lord Henry
"Quand une femme se remarie, c'est qu'elle détestait son premier mari. Quand un homme se remarie, c'est qu'il adorait sa première femme. Les femmes essaient leur chance, les hommes risquent la leur."
page 207, Lord Henry
Pensé par insupportable
Dimanche 28 décembre 2008 à 20:34
Sans précipitation mais dans un court laps de temps, il me fallait trouver rapidement deux trois idées de cadeaux. Et le problème avec moi et les cadeaux (ou plutôt les cadeaux et moi), c'est que des idées me venaient, oui, mais j'avais automatiquement après achat envie de les garder, enfin j'avais un peu les nerfs de devoir m'en séparer. Pas qu'ils m'avaient coûté cher, mais j'avais réfléchi en me demandant ce qui me ferait plaisir, alors vous voyez.
Et la neige tombait
Et la neige tombait
Pensé par insupportable
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