"Sans arrêt des coups de couteaux dans mon coeur, je m'en envoie à chaque minute qui passe, maintenant, pour tout ce que j'ai fait de mal, tout ce que j'ai dit de mal, toutes ces jeunes filles violées, ces femmes abusées, ces vols, ces meurtres, comme autant de pommes achetées par une famille normale, tu vois. Ma psy me plaint un peu, parce que - comment tu t'appelles déjà ? ah oui, joli prénom pour une serveuse - donc ouais elle me plaignait parce que le mal, je le faisais inconsciemment, comme les enfants qui pleurent tout le temps, pour un rien.
Moi je tue comme on se douche, je frappe comme on part aux courses, je griffe mords et bois bien sûr aussi, comme on allume la télé.
Du coup, Josette, je me cache, un peu comme un enfant à l'heure du bain. Je te dirai pas où j'me cache, nan, je risquerais d'avoir encore besoin de la cachette, des fois que je décide de faire de toi ma prochaine victime, je m'excuse d'avance, d'ailleurs.
Ma thérapie ? J'en ai aucune, j'ai tiré sur ma psy avec le flingue qu'elle gardait dans son bureau, elle me l'avait montré pour voir comment je réagissais, pour essayer de comprendre mes pulsions..."
L'homme racontait sa vie à la jeune serveuse qui commençait à regretter de travailler là, elle appelait la police, tranquillement, en souriant au mec qui était de plus en plus ivre, elle remplissait son verre et l'encourageait à boire toujours plus, dans l'espoir qu'il raconte aux flics toutes ces histoires aussi sérieusement qu'à elle, et puis elle espérait aussi que parmis les flics, une femme soit présente, ça pourrait arranger les choses, ouais ouais.
Moi je tue comme on se douche, je frappe comme on part aux courses, je griffe mords et bois bien sûr aussi, comme on allume la télé.
Du coup, Josette, je me cache, un peu comme un enfant à l'heure du bain. Je te dirai pas où j'me cache, nan, je risquerais d'avoir encore besoin de la cachette, des fois que je décide de faire de toi ma prochaine victime, je m'excuse d'avance, d'ailleurs.
Ma thérapie ? J'en ai aucune, j'ai tiré sur ma psy avec le flingue qu'elle gardait dans son bureau, elle me l'avait montré pour voir comment je réagissais, pour essayer de comprendre mes pulsions..."
L'homme racontait sa vie à la jeune serveuse qui commençait à regretter de travailler là, elle appelait la police, tranquillement, en souriant au mec qui était de plus en plus ivre, elle remplissait son verre et l'encourageait à boire toujours plus, dans l'espoir qu'il raconte aux flics toutes ces histoires aussi sérieusement qu'à elle, et puis elle espérait aussi que parmis les flics, une femme soit présente, ça pourrait arranger les choses, ouais ouais.