j'ai une putain de peur des insectes, j'en ai encore écrasé un toute à l'heure, partagée entre l'idée que je n'apprécierais pas spécialement qu'on m'écrase de la sorte, et celle qui suppose que cet insecte peut, techniquement, se retrouver dans mon lit cette nuit, et, comme j'ai regardé le dernier épisode de Dr House, oui en vacances au ski on fait ce qu'on peut encore faire : se planter devant l'écran de la télé ... oui donc dans cet épisode, un petit enfant autiste ayant mangé du sable se retrouve envahit par des vers, il en a dans les yeux c'est plutôt dégueux, donc l'espèce de bestiole avec des millions de pattes, j'l'ai tuée ouais.
insupportable
spring summer fall winter
Mercredi 18 février 2009 à 20:26
" J'ai longtemps cru qu'on pouvait oublier, changer, évoluer.
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même. "
Je ne sais plus où j'ai écrit ça, je crois que c'est moi qui l'ai écrit, mais même de ça je ne suis plus sure. Non, tu vois, je ne change pas. On est toujours le même, je suis toujours la même, c'est vrai.
C'est drôle, en voyant des gens mourir, d'une crise cardiaque par exemple, d'un accident foudroyant et inattendu, on se dit souvent "merde, faut que j'en profite, je suis en vie, moi !" et on regagne un peu de confiance en soi, on avance mieux. Il faut toujours se rappeler de ça, non ? Notre vie ne tient qu'à un fil.
Quant à l'oubli, non, jamais. Je joue sur les mots, mais il y a plutôt une sorte d'enterrement qui s'opère. Nos sentiments, nos émotions, nos relations passés se cachent derrière les plus récents. Ils nous reviennent parfois, comme des flashs, en regardant une photo, en écoutant une chanson, en croisant un regard. Souvent, quand on ne pense à pas grand chose, des bouts de notre vie reviennent, défilent devant nos yeux. C'est là qu'on sait qu'on a évolué. On jette un oeil sur le chemin parcouru. Des fois, on regrette de n'avoir pas le lourd passé de personnes qui en ont vu défiler, des choses, hein Mary-Ann. Alors on se dit encore une fois qu'il faut avancer, ce passé, c'est à nous de nous le créer.
On regrette, on se reprend.
On lâche nos secrets, gardés depuis ... trop longtemps ?
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même. "
Je ne sais plus où j'ai écrit ça, je crois que c'est moi qui l'ai écrit, mais même de ça je ne suis plus sure. Non, tu vois, je ne change pas. On est toujours le même, je suis toujours la même, c'est vrai.
C'est drôle, en voyant des gens mourir, d'une crise cardiaque par exemple, d'un accident foudroyant et inattendu, on se dit souvent "merde, faut que j'en profite, je suis en vie, moi !" et on regagne un peu de confiance en soi, on avance mieux. Il faut toujours se rappeler de ça, non ? Notre vie ne tient qu'à un fil.
Quant à l'oubli, non, jamais. Je joue sur les mots, mais il y a plutôt une sorte d'enterrement qui s'opère. Nos sentiments, nos émotions, nos relations passés se cachent derrière les plus récents. Ils nous reviennent parfois, comme des flashs, en regardant une photo, en écoutant une chanson, en croisant un regard. Souvent, quand on ne pense à pas grand chose, des bouts de notre vie reviennent, défilent devant nos yeux. C'est là qu'on sait qu'on a évolué. On jette un oeil sur le chemin parcouru. Des fois, on regrette de n'avoir pas le lourd passé de personnes qui en ont vu défiler, des choses, hein Mary-Ann. Alors on se dit encore une fois qu'il faut avancer, ce passé, c'est à nous de nous le créer.
On regrette, on se reprend.
On lâche nos secrets, gardés depuis ... trop longtemps ?
Pensé par insupportable
Mardi 10 février 2009 à 19:23
découvrir encore une fois la télé allumée en rentrant à la maison. mise en scène : tu arrives, les lumières ne sont pas allumées, alors tu fais pas comme dans les films d'horreur, tu appuies rapidement sur l'interrupteur. puis tu râles, ton pantalon est mouillé (NB : n'importe quelle autre motif est valable : tout est prétexte à grognements). et tu entends un bruit bizarre. le son de la télé, genre bruit crispant qui te donne mal au crâne, et il y a des voix aussi. tu flippes un peu. et puis reviens à la raison : il n'y a aucun violeur pervers pédophile qui va te sauter dessus, c'est juste ta mère qui a oublié d'éteindre la télé.
écouter les conversations des garçons. mise en scène : X et Y parlent de M, qui vient de lâcher X. X s'offusque : "M sera avec un autre gars d'ici une semaine". alors Y dit "à ma fête y aura de la meuf". X se réjouit. X ne rêve d'aucune conversation philosophico-romantique s'éternisant (NB : les variables (X, Y et M) se remplacent par des prénoms, et en général, n'importe quel prénom peut se fondre sur ce modèle de conversation).
et caetera
écouter les conversations des garçons. mise en scène : X et Y parlent de M, qui vient de lâcher X. X s'offusque : "M sera avec un autre gars d'ici une semaine". alors Y dit "à ma fête y aura de la meuf". X se réjouit. X ne rêve d'aucune conversation philosophico-romantique s'éternisant (NB : les variables (X, Y et M) se remplacent par des prénoms, et en général, n'importe quel prénom peut se fondre sur ce modèle de conversation).
et caetera
Pensé par insupportable
Dimanche 8 février 2009 à 21:54
je suis très simple. comme la réponse d'un problème de maths. même si le problème est hyper compliqué à résoudre, à la fin, quand on connait le raisonnement et la réponse, on se dit toujours que c'était simple. et ben voilà, je suis simple comme un problème de maths. compliqué(e) en apparence, décevant(e), au fond.
Pensé par insupportable
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