" J'ai longtemps cru qu'on pouvait oublier, changer, évoluer.
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même. "
Je ne sais plus où j'ai écrit ça, je crois que c'est moi qui l'ai écrit, mais même de ça je ne suis plus sure. Non, tu vois, je ne change pas. On est toujours le même, je suis toujours la même, c'est vrai.
C'est drôle, en voyant des gens mourir, d'une crise cardiaque par exemple, d'un accident foudroyant et inattendu, on se dit souvent "merde, faut que j'en profite, je suis en vie, moi !" et on regagne un peu de confiance en soi, on avance mieux. Il faut toujours se rappeler de ça, non ? Notre vie ne tient qu'à un fil.
Quant à l'oubli, non, jamais. Je joue sur les mots, mais il y a plutôt une sorte d'enterrement qui s'opère. Nos sentiments, nos émotions, nos relations passés se cachent derrière les plus récents. Ils nous reviennent parfois, comme des flashs, en regardant une photo, en écoutant une chanson, en croisant un regard. Souvent, quand on ne pense à pas grand chose, des bouts de notre vie reviennent, défilent devant nos yeux. C'est là qu'on sait qu'on a évolué. On jette un oeil sur le chemin parcouru. Des fois, on regrette de n'avoir pas le lourd passé de personnes qui en ont vu défiler, des choses, hein Mary-Ann. Alors on se dit encore une fois qu'il faut avancer, ce passé, c'est à nous de nous le créer.
On regrette, on se reprend.
On lâche nos secrets, gardés depuis ... trop longtemps ?
On reste identique, on fait semblant d'être différent, mais au fond, on est toujours le même. "
Je ne sais plus où j'ai écrit ça, je crois que c'est moi qui l'ai écrit, mais même de ça je ne suis plus sure. Non, tu vois, je ne change pas. On est toujours le même, je suis toujours la même, c'est vrai.
C'est drôle, en voyant des gens mourir, d'une crise cardiaque par exemple, d'un accident foudroyant et inattendu, on se dit souvent "merde, faut que j'en profite, je suis en vie, moi !" et on regagne un peu de confiance en soi, on avance mieux. Il faut toujours se rappeler de ça, non ? Notre vie ne tient qu'à un fil.
Quant à l'oubli, non, jamais. Je joue sur les mots, mais il y a plutôt une sorte d'enterrement qui s'opère. Nos sentiments, nos émotions, nos relations passés se cachent derrière les plus récents. Ils nous reviennent parfois, comme des flashs, en regardant une photo, en écoutant une chanson, en croisant un regard. Souvent, quand on ne pense à pas grand chose, des bouts de notre vie reviennent, défilent devant nos yeux. C'est là qu'on sait qu'on a évolué. On jette un oeil sur le chemin parcouru. Des fois, on regrette de n'avoir pas le lourd passé de personnes qui en ont vu défiler, des choses, hein Mary-Ann. Alors on se dit encore une fois qu'il faut avancer, ce passé, c'est à nous de nous le créer.
On regrette, on se reprend.
On lâche nos secrets, gardés depuis ... trop longtemps ?