et là, tout au fond de toi, tu sauras que tu es arrivée à l'endroit, pile entre l'arbre et la maison, où tu te demanderas comment tout cela était possible. Je n'ai jamais cru que tu partirais. Que tu m'effacerais de ta vie, que tu me claquerais la porte au nez, que tu arrêterais de m'aimer. jamais cru en fait, à tout ce mensonge. jamais cru que tu cesserais d'être. Et puis, entre l'arbre et la maison, enfouir de vieux cadavres, des souvenirs malsains. D'ailleurs, quand j'écris cadavre, ce n'est pas seulement au sens figuré. Non, non, cessons les jeux de mots, des cadavres, il y en avait bien, pas que ceux de bouteilles de bière non plus ! les bières étaient déjà loin, perdues dans les années qui passent, et l'humeur festive avec elles. Mais les morts étaient bien là, on les repérait déjà à leur odeur, il y en avait quatre ou cinq près de la poubelle, deux autres au pas de la porte. Porte qui baillait à force de contenir tous ces morts hurlants de crasse pâle.
Tous ces petits corps froids, avaient été les maris fantoches de femmes sur
lesquelles on louchait volontiers au détour d'une ruelle, par une soirée
fraiche. Y avait Gérard, le Trou qu'on l'appelait, parce qu'il faisait que boire. Sa bonne-femme passait à côté en mini jupe noire, se montrant plutôt veuve à prendre.
si vous voulez vous donner la peine de donner suite à ce petit mot,
on reviendrait ainsi à ces bons vieux textes collectifs.
si vous voulez vous donner la peine de donner suite à ce petit mot,
on reviendrait ainsi à ces bons vieux textes collectifs.