insupportable

moi/ln/nico

moi/ln

moi/ln/nico


Merci le voyage aux USA.

A chaud. Soumise à une putain de frustration qui me prend les tripes. Je déteste le sentimental et les réactions subites qui me font penser au complexe d'infériorité. Et puis je me rend compte que je suis l'archétype de celle qui veut se convaincre qu'elle fait un complexe de supériorité (et qu'elle en a le droit) alors que c'est l'inverse. Je m'humilie toute seule, devant personne, et c'est encore pire. En écoutant Léonard Cohen, que je n'avais pas écouté depuis des siècles, je me suis mise à pleurer. Pourtant ce n'est absolument pas ce que je dois représenter, je dois être une fille forte avec sa carapace et ses non-dits ou sous-entendus. Pour me correspondre, en correspondant à ce que je me suis donné de correspondre. C'est atrocement faux et hypocrite, alors j'en déduit que le naturel et moi ça fait trois. C'est un Double Je à la Christophe Willem en encore plus pathétique. Une fois seule je deviens insignifiante et ce n'est que dans le rapport à l'autre que je me démarque. J'écris cela ici par lâcheté, d'abord, et aussi parce-que j'ai la prétention de croire que sur certains points, on se ressemble. Bien que mon autoportrait bâclé ne t'es pas destiné.

"tiens, en parlant de blog, j'ai dit à des copines que j'allais à paris et y en a qui voudraient me voir" moi
"ça ne m'étonne pas" papa
"ah, moi oui" maman

mais pas de "hors de question"

ce blog se meurt, peu importe.

si y a des gens qui qui veulent me faire plaisir, ils peuvent m'écrire à la colo où je vais du 5 au 26 juillet. parce que ça le fait toujours d'avoir du courrier en colo, encore plus quand t'es anim' ^^
"Leslie M.
Centre d'accueil et de vacances "Les Genêts"
153 route d'Amerschwihr
68910 Labaroche"

mon oral demain après-midi.

Pour une œuvre d'art, par exemple. Que ce soit un livre, une sculpture, une peinture, ... Quand on est l'artiste, on paie le support et la matière. Pour un livre c'est du papier et de l'encre, voire un ordinateur. Pour une sculpture, c'est de l'argile, de la pierre, ... Pour une peinture, c'est une toile, du papier, de la peinture. Et alors, c'est à ce prix qu'on arrive au prix final ? Comment calcule-t-on le prix final ? Aux heures de travail ? Non ! A la qualité du travail ? Comment ? A la renommée de l'artiste.
Pour la nourriture. Si on achetait des poulets, tout ça nous reviendrai certainement moins cher que le poulet trouvé en supermarché. Le pain, si on achetait de la farine et de la levure, serait aussi moins cher. Des milliers d'autres exemples pourraient suivre. Même les prix des matières premières sont discutables.
Je me demande comment on a créé l'argent, le besoin de l'argent. On a du décider qu'un truc avait un prix, une fois, et tout s'est enchainé.
C'est de la folie.
C'est de la folie.
Rien que de la folie

Ce que jamais personne d'autre que moi n'aura l'occasion de voir lire en entier ? Mes lettres.

- La plus ancienne et les plus artistiques. Des fois rangées des fois non. Un peu de lecture, beaucoup de regards pétillants. Elle semble faire de sa vie une œuvre. J'aime les émotions qu'elles transmettent, les récits de jeune parisienne.

- La deuxième, la bavarde euhm très jeune mais assoiffée. Je vois ça comme ça, des envies d'autre chose, souvent. Beaucoup de mots, quelques dessins. Du feutre, souvent. J'aime la lecture qu'elle me donne et sa vie imparfaite.

- La dernière, et les plus récentes. Ce ne sont que des mots. Avec souvent un billet de musée ou concert. De la lecture aussi, des questions philosophiques. J'aime la facilité qu'il y a de parler de tout et de rien avec elle.

Des sourires à chaque fois, bien sur.