insupportable

spring summer fall winter

Lundi 26 mai 2008 à 22:05

Les gouttes se poursuivaient sur ta nuque dénudée, jouant à qui rattrapera celle qui gagnent déjà le tee-shirt que j'enlevais précautionneusement. J'ai toujours aimé ce mot, précautionneusement, et puis aussi Connecticut, et aussi le mot douée. Ce sont des consonances qui laissent dans ma bouche une petite rondeur, un petit sourire.
Tu as donc les cheveux mouillés, au sortir de la douche, tu sens mon gel douche fraise, et moi le gel douche homme. On échange un peu les rôles. Je te devine. Je devine tes pommes d'amour, ta peau douce.
Non, ça ne colle pas.

Je t'assure, tu n'as pas la peau moite, mon amour

Pensé par insupportable

Jeudi 22 mai 2008 à 20:54

les murs n'ont que le temps de sentir la peinture, les arbres n'ont que le temps de feuiller/fleurir/flétrir, les lampes n'ont que le temps de s'allumer et s'éteindre, les bouteilles n'ont que le temps de se vider, les chansons n'ont que le temps de défiler, les stylos n'ont que le temps de se vider, les cerises n'ont que le temps de mûrir, les

ET NOUS, HEIN, ET NOUS ?

Pensé par insupportable

Mercredi 21 mai 2008 à 20:03

On aura ta peau chérie
N'en sois pas apeurée

Tes affiches dans la rue paraitront insane
'
Avec ton maquillage de pute et tes fucking friends
Ignore les insatisfaits
Malgré tout on t'engueulera en anglais
Et on baisera in french
Rares seront ceux qui t'approcheront pour ton intelligence
Au moins on ne t'aimera pas pour ça

Mais on t'aimera


Pensé par insupportable

Mercredi 21 mai 2008 à 16:31

vous remplissez ma tagboard (m)
ils désemplissent ma tête (tous)
elle emplit mon armoire (c)
tu resteras dans mon cœur (n)
nous maintiendrons le cap (us)
je ne me suis jamais détestée (moi)
il s'en ira comme tous les autres (a)
elles sécrètent mes envies (cow)


Pensé par insupportable

Samedi 17 mai 2008 à 21:39

Cultissime. Un sentiment un peu emprisonnant, qui ne porte aucun nom exact. Lorsqu'on se rabat sur ce qui, avant, nous plaisait. Ce qui nous a toujours plu, d'ailleurs. A.

Combler les mots par le silence. En se levant, à table, en sortant des toilettes, au cinéma, en cours, à table, en se couchant, au restaurant, à table, à table. Enfiler les mots comme des perles sur un fil de nylon. Parler, parler. Sans s'arrêter. Et surtout quand on n'a rien à dire. De peur de laisser trop de blancs. De peur de passer à côté. De peur d'être seul. De peur de l'absence de communication. De peur du silence.
BAVARDS

Passer à côté d'un miroir sans s'empêcher de s'admirer. A la salle de bain, dans la chambre, aux toilettes du lycée, à la salle de bain, dans les magasins, sur les vitrines, à la salle de bain, à la salle de bain. Se regarder dans les yeux comme deux amoureux. Un peu schizophrénique. Puis demander aux autres si la coupe, ça va, ou se passer la main dans les cheveux, ou repasser un petit coup de crayon sur l'œil.
NARCISSIQUES

Regarder une fille avec un garçon, la reluquer, la mater, la fixer, "la salope". En boîte, au lycée, en ville, au cinéma, en boîte, dans les magasins, en boîte, dans la rue, dans un bar, au restaurant, en boîte, en boîte. Insulter le moindre être féminin passant à côté de lui. Vérifier avec qui il danse tout le temps. Demander des comptes sur une soirée passée sans lui. S'engueuler pour un rien.
JALOUX


MÉCHANTS
NULS
CONS
LOURDS
INSUPPORTABLES

parfaits parfaits parfaits parfaits parfaits parfaits



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