insupportable

Ecrire un peu entre deux cours d'anat, et surtout ne pas penser au fait que si ça se trouve, je passe mon temps à bosser comme une folle et je vais mourir avant de passer mes exams, avant d'exploser tous les autres au concours, avant d'entrer dans cette putain d'école de kiné. tu vois, le flip de perdre ses derniers moments dans ce qui s'apparente à une souffrance extrême. j'aimerais pourvoir perdre mon temps dans les magasins, dans les rues, à la gare, le soir à aller boire un café avec charlotte, le midi continuer à papoter avec les autres, parler aux garçons, ouais voilà quoi. ah et puis avoir le temps de dégomer ces putains de boutons sur mon front !

De toute manière, ce blog n'a toujours été qu'une lettre qui vous était destinée. Vous, tous mes amours - futiles, ou irréels. Je t'écris à toi, je lui ai écrit, à lui aussi, et encore à lui. J'en compte quatre, là, mais il y en a certainement que j'ai oubliés. Une lettre pour vous plaire, avec des mots sur un écran. Pour vous faire réagir tenter de vous attendrir.

des enchevetrements d'images, d'informations, de visages, tu vois quoi, quand tu te sens limite vivre, mais vivre un peu en dehors de ton corps, tu regardes les autres vivre, tu écoutes, tu enregistres, mais tu ne réalises pas, c'est un environnement complètement hors du temps : surréalisme.