insupportable

spring summer fall winter

Dimanche 6 décembre 2009 à 13:16

un article rien que pour toi, Nathalie de mon coeur love love
<3 <3 <3

Pensé par insupportable

Samedi 5 décembre 2009 à 16:10




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(avant que vous ne demandiez, pour ceux qui s'en inquiéteront, non je ne fume pas)


je sais pas si ce que je vais faire va pas paraitre un peu niais ou prétentieux ou que ça va vous déplaire, mais jvoulais juste dire que putain, vos 4 derniers messages (castor, joris, clara, marie), et ben ça m'a carrément fait plaisir, et voilà c'est tout, merci

Pensé par insupportable

Jeudi 3 décembre 2009 à 21:56

 

Je prends toujours plus plaisir à imaginer qu’à vivre. Dans un rêve, tout est possible, tout est permis. Tout est mieux fait, on est sur de soi, on est aimés. On est quelqu’un. Evidemment qu’on est quelqu’un, puisqu’on est le héros du rêve.

Au collège, pour les rédactions, on m’écrivait « tu suis bien les consignes, mais cela manque d’imagination », à chaque fois. J’avais de bonnes notes, pour avoir suivi les règles. J’ai toujours très bien obéi, quand ça me tenait à cœur. Et avoir des bonnes notes, ça me tenait à cœur. Mais pour ces rédactions, je restais très, trop scolaire. Je n’avais peut-être pas encore découvert ce bout de ma personnalité : j’ai une imagination débordante. C’est surtout que j’avais peur de transmettre des choses personnelles. Parce que je crois maintenant que pour écrire quelque chose de bien, il faut y mettre son cœur. Et en y mettant son cœur, on y laisse un bout de soi, parce qu’on parle de soi. Je ne comprends pas encore comme des écrivains peuvent prétendre inventer des personnages complètement extérieurs à eux, complètement différents, complètement inventés. On n’invente rien, on crée des liens, on imagine, on extrapole. Peut-être que des écrivains vieillissent, et qu’ils changent, leur vécu se densifie, ils ont des choses différentes à raconter. Mais je crois vraiment qu’on donne aux personnages qu’on crée des aspects de notre personnalité.

On ne peut pas créer, imaginer, quelque chose de nouveau. Si notre personnage ne s’inspire pas de nous, alors il s’inspire de nos amis, des gens qu’on connait, qu’on a vus ou entendus, qui sont déjà passés dans notre cerveau.

Alors on me reprochait mon manque d’imagination. J’avais peur d’y mettre mon cœur, et de trop en faire, de trop en donner, et de ne pas en être suffisamment satisfaite. Parce que donner sans recevoir, je sais pas trop faire. J’aurais eu envie qu’on lise ma rédaction, et qu’on la relise, et encore, et qu’on me glisse, pas devant toute la classe, mais en aparté, que je devrais écrire plus. Mais j’osais pas, et on m’avait pas vraiment dit qu’en classe et en dehors, on doit être la même personne.

J’l’ai compris en philo, en terminale, je crois. J’écrivais pour moi, et plus pour le prof. J’écrivais ce que je pensais, quelques fois, et plus ce que le prof voulait lire. Et peut-être que c’est évident pour certains, mais ça ne l’a jamais été pour beaucoup.

En tout cas, j’ai toujours autant besoin qu’on me félicite. Et je crois que ce n’est pas seulement pour l’écriture, mais dans tous les domaines. Et je crois que tout le monde est pareil. Tout le monde voudrait être valorisé pour les choses qui lui sont importantes.

Pensé par insupportable

Samedi 28 novembre 2009 à 11:09

Si j'avais vraiment une tumeur je la nommerais Marla.
Marla, la petite écorchure qu'on a sur le palais et qui ne peut cicatriser que si on cesse de la lécher. Mais on ne peut pas.

J'ai envie de vivre mille choses différentes pour pouvoir toutes les écrire, pour avoir quelque chose à dire.

Pensé par insupportable

Vendredi 27 novembre 2009 à 20:47

quelques impressions sur papier blanc, ma vie qui va à cent à l'heure, j'veux dire, toujours quelque chose à faire, toujours quelque chose à dire, et les vacances et les partiels, et moi qui avais envie que ça finisse vite, et moi qui regrette déjà le temps perdu, enfin, je ne sais pas encore vraiment à quoi m'en tenir avec lui, et c'est si bon, tout ça, j'veux dire, ça, ça va doucement, ça se fait petit à petit, ça tranche avec l'habitude et la routine qui s'installe, je l'ai tout de suite trouvé tellement beau, tellement pour moi, il pouvait pas avoir de copine, ce connard, il avait pas le droit, et de les voir, comme des cons, l'un en face de l'autre, sans sourire, et moi de m'imaginer tout ce que j'aurais pu lui amener, comme il serait heureux avec moi, comme je l'aimerais, pas comme elle qui ose à peine le faire rire, et comme il m'aimerait, j'en ai une boule dans la gorge de les avoir vus comme ça, il pouvait pas, ils pouvaient pas

Pensé par insupportable

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