insupportable

spring summer fall winter

Mardi 22 septembre 2009 à 20:35

Un mec au troisième fait la cuisine en boxer, ouais ouais c'est ça vivre célib dans un appart !



PS (HS) : est-ce que cette fille est belle & intelligente ? parce que moi, je te le dis direct, je vaux mieux qu'elle !

Pensé par insupportable

Mardi 8 septembre 2009 à 22:56

When someone asks you if you're god, you say YES !

Pensé par insupportable

Dimanche 6 septembre 2009 à 17:53

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Pensé par insupportable

Dimanche 30 août 2009 à 23:26

Ma toute douce,
Voilà un an que je suis sans nouvelles de toi. Je reste certain que mes lettres te parviennent, et que tu les lis puis les serres contre ton coeur.
Où est donc passée ton odeur, celle avec laquelle je me réveillais ? Un mélange de lavande et de fleurs des champs.
Ma Violaine chérie, les temps ont changé. Les voisins ne me saluent plus comme avant depuis que tu es partie, ils ont vieilli, ils ont bien pris dix ans, en une année. Ma mère est toujours souffrante. Le médecin ne semble pas convaincu qu'un rétablissement soit encore envisageable. Je vais me recueillir sur la tombe de mon père, parfois. Je lui parle de tout et de rien. La petite voisine du premier va déménager, elle va habiter avec son nouvel ami dans le Nord. Il parait que les gens y sont très accueillants.
Je sais bien que tu ne souhaitais plus entendre parler de moi, mais je n'arrive pas à m'empêcher d'essayer de te reconquérir. Ma douce, je te demande de revenir. Je t'expliquerai pour tout. Je ne te demande pas de me pardonner. Mais seulement d'écouter ma version de l'histoire. Je crois que jamais tu ne reviendras me voir ici. Tu as certainement un peu peur de moi. Je t'ai surement demandé trop de fois d'essayer de me comprendre. Oui je suis parti, je t'ai fuie. Je n'ai pas voulu voir en face tout l'amour que tu me promettais. Rien que l'odeur de lavande et de fleurs des champs, avec laquelle tu parfumais les lettres que tu m'envoyais, suffisait à me rendre fou et à me faire perdre mes moyens. J'enfermais les lettres dans une boîte, pour qu'à chaque nouvelle lettre reçue, je laisse à nouveau mon corps s'enivrer du parfum.
Violaine. A-t-on eu besoin de se voir pour tomber amoureux ? Des mots et des photos ont suffit pour ma part. Et l'idée que tu viennes me voir m'a terrorisé. Je n'étais pas prêt. Tu étais ma déesse, et derrière les mots, à des centaines de kilomètres, je ne risquais pas de te perdre, ni de me retrouver face à une réalité désolante. Quoi de mieux que de vivre dans ses rêves, lorsqu'on est perfectionniste et intransigeant.
Mon ange, ma toute belle, j'ai tenté de changer, pour toi. Je me suis intéressé à tes goûts musicaux et littéraires, j'ai passé l'éponge sur tes frasques, préférant t'imaginer comme une sainte n'ayant jamais pêché. Combien de fois aurais-je pu rompre avec toi, si on s'était connus dans la réalité ?
Le seul manque que je ressentais était bien entendu la présence physique. Quelqu'un à regarder dormir la nuit, en particulier. La respiration lente et régulière de celle qu'on aime, certainement. Mais à part la nuit, où mon imagination ne suffisait plus, j'étais satisfait. Je sentais que tu pensais à moi, parfois. Et je pensais à toi, tout le temps. A ce que tu faisais à tel ou tel moment de la journée, aux garçons qui te faisaient des avances. Et puis tu es venue, tu m'avais prévenu mais je n'avais pu y croire. Ma mère m'a raconté ta visite à la maison, mais j'étais en vacances dans les Alpes. Il parait que tu étais ravissante dans ta robe rouge, et que tu as presque pleuré en repartant. Et puis je n'ai plus eu de nouvelles. Un an.
Je ne t'ai pas fuie, mon amour. Enfin je ne sais plus. J'ai écrit plus haut que je l'avais fait. Au fond, nous ne sommes peut-être faits que pour êtres des fantasmes l'un pour l'autre. Pour moi, tu serais ma princesse parfaite, la perfection que je ne pourrais mériter. J'aurais bien peur de rencontrer celle que j'idéalise depuis longtemps. Tu es mon irréelle, une image, un portrait et un parfum.
Mais tu n'es pas normale comme ces gens qui toussent, parlent, boivent. La seule chose que tu fais, dans mon imagination, c'est te promener dans un champs de coquelicots, dans une robe d'été légère, en chantonnant quelques airs charmants. Tu illumines mon réveil, de ta perfection mesurée. Comment pourrais-je avoir ne serait-ce que l'envie de casse ce mythe en te rencontrant ?
Comprends-moi, je t'en prie. Et si ton réalisme refait surface, alors cette fois ne me préviens plus quand tu voudras venir me voir. Si ma mère ouvre la porte, qu'elle me sait dans la maison, alors elle te fera entrer, et ton parfum entrera lui aussi, et je saurai que tu es là, ma beauté. Si tu penses qu'on doit un jour se rencontrer, alors ça ressemblera à ça. 
Violaine, ma chérie. Tu ne comprendras pas cette lettre. Peu importe, j'aurais tenté de t'expliquer comme je t'aime et je te suis reconnaissant d'occuper mes moments de solitude.
Car au fond, tu n'es que ça, tu n'étais que ça, une occupation. Et si tu veux être autre chose, alors je m'occuperai autrement, avec quelqu'un d'autre. 
Ma douce, mon amour, oublie-moi, arrête de me hanter ou rejette-moi.
Je t'aime

Pensé par insupportable

Jeudi 27 août 2009 à 21:23

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