vomir la vie ouais

Jeudi 26 mars 2009 à 18:53

Je voudrais vomir, me vider de tout ce que j'accumule, pleurer, m'abandonner dans les bras de quelqu'un, m'endormir sans cauchemarder, gifler les gens vulgaires, cracher ma haine, me sentir libre, j'étouffe je meurs et j'attends
je le hais et il ne me connait même pas. comme dit, la haine, c'est du désir non partagé.

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Pensé par insupportable

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Commentaires

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Par crumble-and-tea le Jeudi 26 mars 2009 à 21:15

Il ne mérite pas de te connaître.
J'aime beaucoup cette photo.

Par Eteins-celle le Vendredi 27 mars 2009 à 18:02

N'y pense plus, souris et danse.
Je crois comprendre tout ce que tu dis, à mon avis la fatigue a aussi le don d'hyperboliser. D'où la sensation de saturation. Pratique le stoïcisme ou tire toi une balle, mas en fait non, suicide le.
Tu as une jolie bouche en tout cas :)

Par ganglion le Samedi 28 mars 2009 à 0:15

aller vers lui.

trois mots, c'est pas vraiment la mer à boire.

bisous!

Par jours-tristes le Samedi 28 mars 2009 à 13:06

Cesse de te faire du souci : mon prof de physique (le gars le plus cultivé d'entre tous les gars cultivé) nous a indiqué qu'en deux mil et quelques (2012, grosso modo) un truc impitoyable s'écraserait sur notre brave Terre, capable de causer des dégâts digne des grandes extinctions. Alors contente toi de planquer tes jolis écrits, au cas où dans des millions d'années, une population réaparaitrait sur la Terre et prendrait la peine de nous lire.
Et puis les garçon c'est naze (ça c'est mon argument, plus fakile).
Je suis déçue que tu n'aies même pas remarqué que durant 1 semaine je ne me suis pas connectée. (et ce sera comme ça jusqu'en juillet...) J'entamme une désintoxication. (d'internet)

Par Not Alone le Samedi 28 mars 2009 à 23:02

« Il s’immobilisa. Il regarda l’écran obscurci par les fumigènes, Texaco Boulevard rendu à sa nuit, les courses et les gestes, les tirs et les hommes qui tombaient, la violence en laquelle s’abîmaient les visages, une violence sans objet, sans espoir, juste la violence pour elle-même, parce que justement, il n’y avait ni objet ni espoir et qu’elle était tout ce qui restait. »

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