insupportable

spring summer fall winter

Mercredi 17 octobre 2007 à 15:35

Un décolleté plongeant laissait supposer et apprécier son entresein. Ses formes généreuses flattaient les hommes et son léger embonpoint faisait merveille. La sulfureuse jouait de sa poitrine pour séduire tout un chacun, la mode était à la richesse et aux formes rebondissantes. On voyait qu'elle vivait pleinement. Ses cheveux blonds légèrement bouclés ondulaient et se déposaient voluptueusement sur ses épaules. Son regard était pétillant mais vague, sa bouche entrouverte et ses pieds dansaient au lieu d'aller simplement. Elle respirait pleinement l'air de la capitale, faisait son petit travail en deux coups de cuillère à pot avec toujours le même homme, l'habitué du samedi midi qui réjouissait son porte monnaie. Elle jouait de ses cheveux et il lui tombait dans les bras, quelque peu ésseulé par l'acool. Puis elle lui tirait la bonne somme et se balladait dans les boutiques, choisissait une tenue de soirée et allait danser le soir avec l'espoir de le revoir, celui pour qui elle respirait, buvaient, dormait, mangeait : vivait. Il ne le savait pas et pourtant elle savait qu'inconsciemment il serait complètement conscentant. Jusqu'à ce soir où la vie lui rendait ce bonheur, ce sourire, cette joie et cette beauté. Le regard était maintenant déterminé, la bouche franchement retroussée sur les côtés, les gestes précis, la voix franche et vraie. Elle se montrait avec ses plus belles parures et ses plus beaux attouts. C'était ce soir où jamais et il entrait avec son air indolent d'homme sûr de lui.

La courbe de son dos défilait sus mon index comme sous tant d'aqueducs où glissait continuellement l'eau. Chaque mouvement était calculé au cillement près, chaque battement de paupière frottait mes cils sur son épaule dénudée et offerte à l'air libre. La couverture de velours remontait jusqu'au bas de son dos, laissant voir le prolongement de sa colonne vertébrale jusqu'à ses cheveux qui gisaient, vivants, arrogants de fraicheur et presque même comme en mouvement. Elle semblait littéralement en pleine action, comme si elle venait à peine de s'étendre sur son ventre serrant entre ses bras son oreiller. Sous la couverte on devinait le placement de ses jambes ainsi que le lieu où reposaient ses pieds. Mes pensées allaient et venaient dans un flux incessent. Les plus incensé est qu'elle ne semblait en aucun cas recouvrir une flaque de sang sur le matelas.

Tandis qu'il caressait doucement le corps reposant, il repensait aux heure qui avaient précédé cet instant.

L'homme entra dans le bar et la femme se précipita, visiblement décidée à tout lui avouer, même s'il ne savait absolument pas ce qu'elle était censée lui dévoiler.

F, sur un ton faussement sûr : Oh non ! Ne m'invente pas encore un de ces sornettes à nourrir les espoirs d'une fillette égarée ! Je ne suis plus dupe, Marcel. Les temps changent, time flies ...
H, excédé par l'emploi de l'anglais qu'il ne comprenait pas : Ce n'est pas Marcel, mon prénom. Tu dérailles ma fille. J'ai bien remarqué tes jeux de séduction et tu aurais du comprendre que si je ne t'approchais pas ce n'est pas parce que j'étais timide, c'est parce que j'attendais autre chose de toi.
F, Ahah ! Toujours des nouvelles secrétaires, avec toi ! Et cette Chantal ? Je sais que c'est elle qui profite d'instants de bonheur et de complicité, depuis que tu as décidé que je n'étais plus apte à effectuer mon devoir conjugal.
H : Mais enfin tu débloques complètement ! On est plus au dix-neuvième ma grosse. Tu deviens complètement débile ! En aucun cas je ne t'appartiens et je n'ai absolument jamais été attiré par toi. Mais puisque j'ai bien remarqué que ...
F, déboussolée et complètement rongée par l'alcool : Allez viens là mon Loulou. Tu sais je te pardonne tout ce que tu veux, à toi.
H, acceptant le marché : Ok ca roule ma poule, mais attention, à la moindre question, et si jamais tu essayes d'appeler les flics ...
F : Voyons mon gros bêta ! Viens là on va voir si t'es un homme.

Elle titubait en montant les escalier pour rejoindre une chambre miteuse qui devait être la sienne.


Titre : Renan Luce - 24:01

Pensé par insupportable

Par plouff76 le Mercredi 17 octobre 2007 à 17:04
Non, ça ne part pas dans tous les sens. J'ai lu en entier et ça me semble très bien mené tout celà.
Gros bisous
Par FOLInEi le Mercredi 17 octobre 2007 à 21:56

Ca a son charme moi je trouve :)
Par collee.a.la.bouche le Jeudi 18 octobre 2007 à 12:06
oh.moi j'aime.vraiment.
=)
Par poupi le Jeudi 18 octobre 2007 à 21:23
Le dialogue me fait penser à du Boris Vian :)
Par Creme le Vendredi 19 octobre 2007 à 18:56
Hier soir et ce matin, j'ai stressé comme une dingue parce que le prof d'histoire rendait les copies. J'AI EU 17 ! Aaaah je-suis-contente.

Sinon, la vie est un long fleuve tranquille. En Arts Plastiques, je me suis renversé de la peinture blanche sur le pied et du white spirit sur les mains. Ma prof a mis du tango, parce que quand on peint on met de la musique. Ce midi, j'ai lu Albert Cohen et j'étais consternée par le comportement de 3 copines à moi. Toutes mes copines essayent désespérement de me trouver un amoureux, elles se sont mis ça dans la tête. Elles sont folles mes copines. Elles sont chouettes mes copines. Au CDI, on a dit des ragots, comme les vieilles commères que nous sommes. Oui, ça fait du bien de commérer un peu. J'ai lu Phosphore, au CDI, parce que je ne le reçois plus. J'avais mal à la tête dans le bus, pour rentrer. J'écoutais la musique à fond et mes mains sentaient encore le white spirit.
Là, ma soeur fait ses devoirs, j'écoute JUSTICE et je grave le disque. ma mère est énervée. Mon père est malade, ça la fout mal pour un médecin. Mais il est pas encore rentré, il travaille.
Hier, j'ai pété les plombs (de façon positive). Avec mon papa ( encore!), on a inventé, d'aprés une phrase que j'avais vu dans une émission ( c'était des goths satanistes, et ils disaient " ouais, on aime bien aller dans les cimetières" " et pourquoi ? " " Bin pour l'AMBIANCE" ) un clip vidéo. Je te l'explique, parce que ça m'a fait bien rire. - D'abord, t'as les goths, tout en noir, le visage blanc, maquillé, qui arrive dans un cimetière brumeux. Ils marchent lentement, avec une tête :( . Tout d'un coup, ils s'arrêtent, les morts sortent des tombes, et là, BAM, MUSIQUE : "c'est la chenillle qui redémaaaarre".- ( Variante : ils invoquent Satan, qui arrive habillé en David Guetta, et qui fait le DJ ) Bref, si t'as pas compris, c'est normal. :D ( Petits bras)

Je t'embrasse. (L)
Par Creme le Vendredi 19 octobre 2007 à 18:57
Je surkeeph te raconter ma vie. ( Tu dois moins surkeepher, de la lire.)
Par maud96 le Mardi 23 octobre 2007 à 20:39
C'est ambigü... comme toutes les histoires où l'on crée en laissant dériver l'imagination... L'imagination nous mène là où on ne pensait pas aller !
Par incestedecitron le Jeudi 3 juillet 2008 à 20:10
De tous ces articles, tu écoutais Renan Luce et il avait posé ses petites fesses sexy dans tes titres. Ca fait trois ans que je l'aime ce petit bonhomme. Après être tombée nez à nez dans un couloir avec lui, alors que personne ne savait qui il était (même pas moi, c'est à partir de ce moment béni où j'ai commencé à l'adorer et le voir régulièrement). J'adore raconter ma vie.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://insupportable.cowblog.fr/trackback/2261721

 

<< avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | après >>

Créer un podcast