Un décolleté plongeant laissait
supposer et apprécier son entresein. Ses formes généreuses flattaient
les hommes et son léger embonpoint faisait merveille. La sulfureuse
jouait de sa poitrine pour séduire tout un chacun, la mode était à la
richesse et aux formes rebondissantes. On voyait qu'elle vivait
pleinement. Ses cheveux blonds légèrement bouclés ondulaient et se
déposaient voluptueusement sur ses épaules. Son regard était pétillant
mais vague, sa bouche entrouverte et ses pieds dansaient au lieu
d'aller simplement. Elle respirait pleinement l'air de la capitale,
faisait son petit travail en deux coups de cuillère à pot avec toujours
le même homme, l'habitué du samedi midi qui réjouissait son porte
monnaie. Elle jouait de ses cheveux et il lui tombait dans les bras,
quelque peu ésseulé par l'acool. Puis elle lui tirait la bonne somme et
se balladait dans les boutiques, choisissait une tenue de soirée et
allait danser le soir avec l'espoir de le revoir, celui pour qui elle
respirait, buvaient, dormait, mangeait : vivait. Il ne le savait pas et
pourtant elle savait qu'inconsciemment il serait complètement
conscentant. Jusqu'à ce soir où la vie lui rendait ce bonheur, ce
sourire, cette joie et cette beauté. Le regard était maintenant
déterminé, la bouche franchement retroussée sur les côtés, les gestes
précis, la voix franche et vraie. Elle se montrait avec ses plus belles parures et ses plus beaux attouts. C'était ce soir où jamais et il entrait avec son air indolent d'homme sûr de lui.
La courbe de son dos défilait sus mon index comme sous tant d'aqueducs où glissait continuellement l'eau. Chaque mouvement était calculé au cillement près, chaque battement de paupière frottait mes cils sur son épaule dénudée et offerte à l'air libre. La couverture de velours remontait jusqu'au bas de son dos, laissant voir le prolongement de sa colonne vertébrale jusqu'à ses cheveux qui gisaient, vivants, arrogants de fraicheur et presque même comme en mouvement. Elle semblait littéralement en pleine action, comme si elle venait à peine de s'étendre sur son ventre serrant entre ses bras son oreiller. Sous la couverte on devinait le placement de ses jambes ainsi que le lieu où reposaient ses pieds. Mes pensées allaient et venaient dans un flux incessent. Les plus incensé est qu'elle ne semblait en aucun cas recouvrir une flaque de sang sur le matelas.
Tandis qu'il caressait doucement le corps reposant, il repensait aux heure qui avaient précédé cet instant.
L'homme entra dans le bar et la femme se précipita, visiblement décidée à tout lui avouer, même s'il ne savait absolument pas ce qu'elle était censée lui dévoiler.
F, sur un ton faussement sûr : Oh non ! Ne m'invente pas encore un de ces sornettes à nourrir les espoirs d'une fillette égarée ! Je ne suis plus dupe, Marcel. Les temps changent, time flies ...
H, excédé par l'emploi de l'anglais qu'il ne comprenait pas : Ce n'est pas Marcel, mon prénom. Tu dérailles ma fille. J'ai bien remarqué tes jeux de séduction et tu aurais du comprendre que si je ne t'approchais pas ce n'est pas parce que j'étais timide, c'est parce que j'attendais autre chose de toi.
F, Ahah ! Toujours des nouvelles secrétaires, avec toi ! Et cette Chantal ? Je sais que c'est elle qui profite d'instants de bonheur et de complicité, depuis que tu as décidé que je n'étais plus apte à effectuer mon devoir conjugal.
H : Mais enfin tu débloques complètement ! On est plus au dix-neuvième ma grosse. Tu deviens complètement débile ! En aucun cas je ne t'appartiens et je n'ai absolument jamais été attiré par toi. Mais puisque j'ai bien remarqué que ...
F, déboussolée et complètement rongée par l'alcool : Allez viens là mon Loulou. Tu sais je te pardonne tout ce que tu veux, à toi.
H, acceptant le marché : Ok ca roule ma poule, mais attention, à la moindre question, et si jamais tu essayes d'appeler les flics ...
F : Voyons mon gros bêta ! Viens là on va voir si t'es un homme.
Elle titubait en montant les escalier pour rejoindre une chambre miteuse qui devait être la sienne.
La courbe de son dos défilait sus mon index comme sous tant d'aqueducs où glissait continuellement l'eau. Chaque mouvement était calculé au cillement près, chaque battement de paupière frottait mes cils sur son épaule dénudée et offerte à l'air libre. La couverture de velours remontait jusqu'au bas de son dos, laissant voir le prolongement de sa colonne vertébrale jusqu'à ses cheveux qui gisaient, vivants, arrogants de fraicheur et presque même comme en mouvement. Elle semblait littéralement en pleine action, comme si elle venait à peine de s'étendre sur son ventre serrant entre ses bras son oreiller. Sous la couverte on devinait le placement de ses jambes ainsi que le lieu où reposaient ses pieds. Mes pensées allaient et venaient dans un flux incessent. Les plus incensé est qu'elle ne semblait en aucun cas recouvrir une flaque de sang sur le matelas.
Tandis qu'il caressait doucement le corps reposant, il repensait aux heure qui avaient précédé cet instant.
L'homme entra dans le bar et la femme se précipita, visiblement décidée à tout lui avouer, même s'il ne savait absolument pas ce qu'elle était censée lui dévoiler.
F, sur un ton faussement sûr : Oh non ! Ne m'invente pas encore un de ces sornettes à nourrir les espoirs d'une fillette égarée ! Je ne suis plus dupe, Marcel. Les temps changent, time flies ...
H, excédé par l'emploi de l'anglais qu'il ne comprenait pas : Ce n'est pas Marcel, mon prénom. Tu dérailles ma fille. J'ai bien remarqué tes jeux de séduction et tu aurais du comprendre que si je ne t'approchais pas ce n'est pas parce que j'étais timide, c'est parce que j'attendais autre chose de toi.
F, Ahah ! Toujours des nouvelles secrétaires, avec toi ! Et cette Chantal ? Je sais que c'est elle qui profite d'instants de bonheur et de complicité, depuis que tu as décidé que je n'étais plus apte à effectuer mon devoir conjugal.
H : Mais enfin tu débloques complètement ! On est plus au dix-neuvième ma grosse. Tu deviens complètement débile ! En aucun cas je ne t'appartiens et je n'ai absolument jamais été attiré par toi. Mais puisque j'ai bien remarqué que ...
F, déboussolée et complètement rongée par l'alcool : Allez viens là mon Loulou. Tu sais je te pardonne tout ce que tu veux, à toi.
H, acceptant le marché : Ok ca roule ma poule, mais attention, à la moindre question, et si jamais tu essayes d'appeler les flics ...
F : Voyons mon gros bêta ! Viens là on va voir si t'es un homme.
Elle titubait en montant les escalier pour rejoindre une chambre miteuse qui devait être la sienne.
Titre : Renan Luce - 24:01
Gros bisous