j'ai compris ce qu'était ma vie : ce n'était pas rentrer du travail fatiguée, épuisée, dégoutée, et vomir toute ma journée à table sur ma petite famille, les collègues qui sont des connards et la secrétaire qui est vraiment trop bête ; ni faire les courses avec les gamins qui se barrent dans les rayons et leur hurler de PAS TOUCHER ! ; ni m'attendrir sur le bébé calme dans le berceau et pester contre la crise de nerfs d'un môme de quatre ans ; ni partir en week-end en amoureux et frôler la rixe avec l'accueil de l'hôtel parce que les voisins font du bruit trop tard le soir ou trop tôt le matin.
ma vie, c'était mettre la poussière sous le tapis, me parfumer (derrière les oreilles, depuis que j'ai lu La vie devant soi), sourire dans la rue, dire bonne journée à la caissière, aller au travail, être fatiguée, épuisée, dégoutée, mais faire du repas un spectacle, une représentation de cirque, faire rire les enfants, danser & chanter,
voir la vie du bon côté et cacher la tristesse, garder ses rêves surtout garder ses rêves
ma vie, c'était mettre la poussière sous le tapis, me parfumer (derrière les oreilles, depuis que j'ai lu La vie devant soi), sourire dans la rue, dire bonne journée à la caissière, aller au travail, être fatiguée, épuisée, dégoutée, mais faire du repas un spectacle, une représentation de cirque, faire rire les enfants, danser & chanter,
voir la vie du bon côté et cacher la tristesse, garder ses rêves surtout garder ses rêves