Prologue.
Autant vous prévenir tout de suite, que vous l'acceptiez ou non, je vais vous tutoyer. Voilà, tu vois, en deux temps trois mouvements, c'est fait.
J'aurais pu réinventer l'Histoire, changer d'époque, éviter l'apparition des nouvelles technologies, modifier les données, inventer une autre langue et découvrir la formule qui permet de changer les cailloux en pépites d'or. Rien de bien compliqué, dans une histoire on peut facilement faire parler les chats et les poissons rouges, lire dans les pensées, connaître les détails, inventer l'innaccessible et accéder à l'inénarable. Mais tu vois, je préfère rester plus terre à terre.
T'appeleras ce qui suit comme tu veux. Un conte, une love-story, un rêve, un roman à l'eau de rose. C'est une fausse réalité, un truc juste vraissemblable. Réalité parce que tout cela peut très bien arriver. Fausse parce qu'en fait ça ne s'est jamais passé de ma vie, et, comme je suis égoïste, je pense beaucoup à moi, je parle pour moi -et pire, j'écris pour moi. Toutes ces histoires ne sont que pure invention.
Je voulais nommer mes personnages de jolis prénoms américains, ou de ceux de mes proches. Mais ces histoires se finissent mal, pour certaines. Le côté tout est bien qui finit bien, le côté américain, ça collait pas à la situation. Et puis je raconte pas les histoires de mes amis ici. Ce ne seront que quelques personnages nommés par leur âge.
Le lieu est quelconque, la date également. J'aime à penser que les différentes rencontres se passent dans la même ville, au même moment, mais à une rue de décalage, ou une place dans un café. Je me suis souvent demandé combien de couples s'embrassaient en même temps.
J'ai souhaité décrire le plus de situations amoureuses possible, pour que chacun se retrouve quelque part. Mais j'avais du mal à passer dans la peau d'un homme. Les personnages sont toutes des femmes.
L'amour est universel, le texte est en français mais j'envisageais une traduction en toutes les langues, pour toucher un plus grand nombre de lecteurs.
Ci-dessous, ta quasiment certaine position actuelle :
-Tu tiens ce livre entre tes deux mains, peut-être d'une seule, voire avec les pieds ou les dents, sait-on jamais.
-Tu hésites, tu est décidé ou tu vas bientôt renoncer à l'acheter.
-On vient de te l'offrir, je viens de te l'offrir, tu l'as volé ou trouvé par terre, tu l'as emprunté à la bibliothèque ou une personne te l'as prêté, tu l'as confisqué à quelqu'un, tu l'as retrouvé après de longues années, il appartenait à un des tes ancêtres.
Si jamais tu n'es pas dans un des ces cas là, tu peux laisser tomber ce livre, le jetter ou le reposer sur le présentoire d'où tu l'as extirpé. Si aucune situation de la liste ne te correspond, je n'ai vraiment pas assez d'imagination.
Tu l'as compris, ce livre est destiné à tout le monde, raconte la vie de tout le monde et concerne tout le monde -sauf moi.
Titre : Augustana - Boston
Franch'ment, si j'le tenais entre mes orteils, ce livre, je l'achèterai. Ouais. Et j'dis meme pas ça parce que j't'aime bien. Oui, parce que j't'aime bien, mais j''achèterai vraiment.
Là je dois laisser ce commentaire. Ouais George O'malley et Alex Karev se tabassent. Alors.
Bisous <3