Il distingue deux chaises dont la sienne, en plastique, et la table bancale qui va avec, l'horloge indiquant l'heure tardive, autour du cadran se bousculent des chatons, en plastique eux-aussi, le papier peint d'un ancien temps, aux couleurs délavées, le vieux buffet formica blanc et marron, aux portes coulissantes, la nature morte centrée au-dessus du buffet, deux pommes et une orange avec aussi un bouquet de fleur, le napperon blanc fait main, par sa grand-mère, la porte pour sortir de la pièce, bleue, tout ça sans bouger de sa place.
Il ne distingue plus en revanche le grincement des chaises sur le vieux parquet, le basculement de la table, le tic-tac de l'horloge, les multiples endroits où le papier peint s'effrite, le blanc du buffet qui fonce, la nature morte de travers, le napperon qui est de plus en plus gris, la porte qui ne ferme plus.
Dans ce décor il trône, ses pensées sont peuplées d'ancêtres avec qui il voudrait communiquer à nouveau, sa mère est morte, depuis deux jours, la maison est à vendre et il retourne chez lui, loin d'ici, il photographie.
Il ne distingue plus en revanche le grincement des chaises sur le vieux parquet, le basculement de la table, le tic-tac de l'horloge, les multiples endroits où le papier peint s'effrite, le blanc du buffet qui fonce, la nature morte de travers, le napperon qui est de plus en plus gris, la porte qui ne ferme plus.
Dans ce décor il trône, ses pensées sont peuplées d'ancêtres avec qui il voudrait communiquer à nouveau, sa mère est morte, depuis deux jours, la maison est à vendre et il retourne chez lui, loin d'ici, il photographie.
Zoub'