Il se trouve que j'ai aussi passé un weekend incroyable. Kaolin m'a retournée, mais Myassa m'a emportée. C'est plus fort que moi. J'aime une image, je crois. A moins que ce ne soit la personne en elle-même, je n'saurais dire. Certaines scènes tournent en boucle dans la chose qu'on appelle tête. Je devrais les balayer, les ranger. C'est impossible. Surtout une. Très simple pourtant. Mais en dehors de lui, et de la foule d'inconnus, personne ne sait. Personne n'a vu. Ils étaient tous partis attendre Matmatah. Nous étions restés devant Myassa, jusqu'à la fin, pendant que les pogoteurs et slammeurs se faisaient plaisir. Il aidait à porter les gens et les aidait à retomber sans se faire mal. On dirait parfois qu'il possède un coté protecteur et attentionné. Et Myassa toucha à sa fin. Et au lieu de partir chacun de notre coté comme pour les artistes précédents, il m'a appelé. Et ensuite nous étions comme deux cons, à courir au beau milieu de la foule, à se glisser, se faufiler, se suivre. Lui à se retourner plusieurs fois au cas où il m'aurait perdu de vue. C'était tellement court. C'est étrange l'humain. S'attacher à des moments pareils. Insignifiants. Mais j'avais tellement l'impression qu'on était proches, complices. Alors que, non, pas vraiment. J'aurais voulu ne jamais le quitter. C'est dur. Quand il m'a déposé, j'avais une sorte de pincement au coeur. Je sais que je ne le reverrais pas avant ... longtemps sans doute. Et je m'en veux de penser tout ça. C'est stupide. Je ne comprends pas pourquoi je me suis attachée et pourquoi je m'attache encore autant.
A un moment j'ai cru qu'il resterait avec ses amis qui n'étaient pas là la veille. Et puis en fait non. Ca m'a fait chaud au coeur. Stupide.
Automatiquement, pendant les deux jours je le cherchais des yeux. Une fois que je l'avais aperçu je cessais de le regarder. J'avais besoin d'être rassurée je crois. Savoir sa présence. Complètement stupide.
J'étais partie pour t'écrire un truc bien. Mais j'ai échoué. J'en suis vraiment désolée .
Ca crève les yeux mon dieu, tu l'aimes encore ...
A un moment j'ai cru qu'il resterait avec ses amis qui n'étaient pas là la veille. Et puis en fait non. Ca m'a fait chaud au coeur. Stupide.
Automatiquement, pendant les deux jours je le cherchais des yeux. Une fois que je l'avais aperçu je cessais de le regarder. J'avais besoin d'être rassurée je crois. Savoir sa présence. Complètement stupide.
J'étais partie pour t'écrire un truc bien. Mais j'ai échoué. J'en suis vraiment désolée .
Ca crève les yeux mon dieu, tu l'aimes encore ...