j'ai senti ma main glisser sur ma fesse droite en me réveillant ce matin. ma peau était douce. ma peau était tienne. ma peau était telle quelle.
en me réveillant ce matin j'ai pensé à toi. et j'ai chassé cette image. mon âme était tienne. et puis ne l'était plus.
dans mes pensées ce matin il y avait ton corps. ta peau, douce. la forme de tes courbes quand tu es allongé sur le côté, que tu me tourne le dos. ton profil, lorsqu'allongé sur le dos tu détournes la tête. ton visage dans le creux de mon cou lorsque tu m'enlaces de ton bras droit. ton nez, ta bouche, ton sourire. la douceur de ta barbe qui n'irrite pas ma peau.
ce matin il y avait aussi dans ma tête ta façon de palper mes fesses, mon dos, ma cuisse droite. ta façon de me caresser les cheveux. ta façon de me parler quand tu as envie de moi. ta façon de me guider pour te donner ce que tu veux. la fougue de ta langue. tes mains qui tiennent mes cheveux.
ce soir j'entends surtout mon insistance vaine pour que tu me fasses plaisir. j'entends les fois où je te harcèle. j'entends la détresse de mes demandes. j'entends ton indifférence.
et je devine tes doutes, tes peurs, tes faiblesses. tout ce que tu me refuses. toute la distance entre nous. pour quoi faire ?
et je me suis bêtement dit que je ne voulais que tes mains, qu'aucune autre main ne toucherait plus jamais mes fesses de cette façon. et un sanglot.
insupportable
spring summer fall winter
Mardi 16 septembre 2014 à 20:46
Pensé par insupportable
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