La femme s'engagea dans la petite ruelle très étroite et elle ne pouvait même pas y étirer ses bras. Le goût du café amer lui restait sur la langue, elle s'appliquait à mastiquer son chewing-gum, le faisait aller de ci de là dans tous les recoins de sa bouche. Elle regarda une dernière fois sa montre le petit papier froissé ou s'enchainait quelques lettres pour vérifier son exactitude. Le quinze à dix heures ruelle des poissoniers. Elle avait retrouvé ce pense bête dans la poche de son trench, la veille de la date. Un chat fuit en l'entendent arriver faisant s'écrouler des poubelles en ferraille. Elle sursautat. Tout était sombre en ce joli matin d'automne, les murs étaient imposants et ils suintaient l'humidité, la rue portait bien son nom ça sentait le poisson à plein tube. Elle s'y habituait peu à peu après s'être retenue de vomir en y entrant. Elle ôta ses gants en cachemire et tâta ses cheveux pour vérifier leur bon ordre. Sa tension était palpable et son cou montrait qu'elle frissonnait. Ses talons claquaient sur les pavés souillés, elle remis sa veste d'un geste convenu et, ne trouvant pas de sonette, s'employa à frapper directement à la porte. Elle attendit, soulagée de voir le retard de la personne derrière la porte. Des bruits de pas retentirent, de ceux qui descendent les escaliers à toute vitesse. Les bruits de pas s'éloignèrent et elle ne comprit pas tout de suite. Elle frappa cette fois plus fort et une voix d'homme s'exclama :
"C'est ouvert."
Les doigts de la femme trituraient ses pauvres gants pour qu'on ne voie pas qu'elle tremblait. Elle poussa la porte qui grinça comme dans un film d'horreur et ce qu'elle vit la scotcha.
To be continued.
"C'est ouvert."
Les doigts de la femme trituraient ses pauvres gants pour qu'on ne voie pas qu'elle tremblait. Elle poussa la porte qui grinça comme dans un film d'horreur et ce qu'elle vit la scotcha.
To be continued.