j'ai dans le crâne un truc qui appuie, ça presse sur mes tempes, et mon ventre qui se sert, j'ai la gerbe et je sens que je tiens pas debout.
à chaque pas ça m'oppresse, ça me compresse, j'en ai marre de te faire la conversation, tu n'as rien à dire.
dans le train, j'ai vu quelqu'un qui me plaisait. rien de sérieux (évidemment ! il ne m'arrive jamais rien de sérieux), mais je me suis dit
et si là il venait vers moi pour me parler, m'aborder.
moi je crois que je pourrais lui cracher dessus tellement je ne crois pas que je peux plaire aux autres. comme si j'avais tellement "vécu" dans mes rêves que la réalité m'effrayait. je ne sais pas faire la conversation. je m'inquiète des situations que je ne prévois pas. en même temps, j'essaie de me rappeler que souvent, j'ai rencontré des gens. et je ne les ai pas forcément déçus par mon manque de conversation. c'est juste que, comme il n'y a pas de mode d'emploi de la rencontre, j'ai la perpétuelle impression de ne pas savoir comme m'y prendre. je suis une vraie scientifique. 1 + 2 = 3, je maitrise. mais la vie me dépasse je crois.
alors s'il était venu vers moi, j'aurais fait quoi ? je veux dire, s'il n'avait pas été entreprenant (peu probable, puisqu'il aurait alors abordé une inconnue), j'aurais ri bêtement (et encore, je sais mal faire ça), ou j'aurais rougi pitoyablement. bête ou pitoyable, rien de bien fameux. et on ne se serait rien dit.
et puis ce truc qui tambourine dans mon crâne. comme si mon cerveau poussait sur les os, parce qu'il en a marre d'être enfermé. comme moi, je me sens enfermée.
à chaque pas ça m'oppresse, ça me compresse, j'en ai marre de te faire la conversation, tu n'as rien à dire.
dans le train, j'ai vu quelqu'un qui me plaisait. rien de sérieux (évidemment ! il ne m'arrive jamais rien de sérieux), mais je me suis dit
et si là il venait vers moi pour me parler, m'aborder.
moi je crois que je pourrais lui cracher dessus tellement je ne crois pas que je peux plaire aux autres. comme si j'avais tellement "vécu" dans mes rêves que la réalité m'effrayait. je ne sais pas faire la conversation. je m'inquiète des situations que je ne prévois pas. en même temps, j'essaie de me rappeler que souvent, j'ai rencontré des gens. et je ne les ai pas forcément déçus par mon manque de conversation. c'est juste que, comme il n'y a pas de mode d'emploi de la rencontre, j'ai la perpétuelle impression de ne pas savoir comme m'y prendre. je suis une vraie scientifique. 1 + 2 = 3, je maitrise. mais la vie me dépasse je crois.
alors s'il était venu vers moi, j'aurais fait quoi ? je veux dire, s'il n'avait pas été entreprenant (peu probable, puisqu'il aurait alors abordé une inconnue), j'aurais ri bêtement (et encore, je sais mal faire ça), ou j'aurais rougi pitoyablement. bête ou pitoyable, rien de bien fameux. et on ne se serait rien dit.
et puis ce truc qui tambourine dans mon crâne. comme si mon cerveau poussait sur les os, parce qu'il en a marre d'être enfermé. comme moi, je me sens enfermée.
(et 2+2=5 c'est radiohead, j'suis trop forte!)