C'est une nuit comme une autre et j'ai décidé de fuir les modes, les besoins, l'argent et les gens. Je suis sur la route vers nulle part, j'admire le ciel et les oiseaux et je sifflote quelques chansons. L'air est frais en ce début de printemps et je suis gênée d'être la seule à me sentir supérieure dans cette vasteté démmencielle. Les souvenirs de famille et amis s'estompent peu à peu, mes dernières notes s'envolent d'un coup de vent. Je ne pense plus à tout ce qui m'était familier et le langage m'abandonne. Des milliards de choses qui te paraissent indispensables ne le sont plus pour moi. J'oublie les relations, je deviens associable et je chasse pour manger. Je sais bien que je rêve et je ne chercher absolument pas à me réveiller. Je mange des souris je fais du feu et me contruit une cabane. Je deviens amie avec les animaux autour comme dans Blanche Neige. Je m'enfuis tout simplement de ce qu'ont fait les Hommes de la vie. L'argent, le travail, les besoins, les études.
insupportable
spring summer fall winter
Commentaires
Par ploukah le Samedi 17 novembre 2007 à 10:24
Un petit retour aux sources, loin de tout ... Ce que j'aimerais ...
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 11:39
au risque de passer pour la nana relou... on peut dire que tu reviens à l'état de nature, dénigrant l'état de culture et donc la perféctibilité de l'homme.
l'état de nature c'est bien dit Rousseau, non, c'est mal, dit Hobbes.
Leslie, j't'embrasse parce-que ça fait longtemps.
l'état de nature c'est bien dit Rousseau, non, c'est mal, dit Hobbes.
Leslie, j't'embrasse parce-que ça fait longtemps.
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 13:44
J'aime ton texte.
"Mais où il va le monde maman?
Là où tu l'emmene ! "
:)
"Mais où il va le monde maman?
Là où tu l'emmene ! "
:)
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 14:02
Loin de ce système qui nous rends fous ...
Bisous <3
Bisous <3
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 14:04
Ralala j'ai le droit de t'accompagner :) ?
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 21:18
J'ai regardé Carnets de Voyage il y a quelques jours. Ca donne des envies, c'est fou.
Ca raconte la jeunesse, le voyage d'Ernesto Guevara en Amérique du Sud, avec un ami, sur une vieille moto, ils partent en voyage sans vraiment d'argent. Ils partent sur les routes, simplement.
Et en plus ils voient la misère des gens et les aident à leur façon.
Rah ça donne envie <3 .
Ca raconte la jeunesse, le voyage d'Ernesto Guevara en Amérique du Sud, avec un ami, sur une vieille moto, ils partent en voyage sans vraiment d'argent. Ils partent sur les routes, simplement.
Et en plus ils voient la misère des gens et les aident à leur façon.
Rah ça donne envie <3 .
Par le Samedi 17 novembre 2007 à 21:38
Sauf qu'on finis toujours par retomber un moment dans la " "vraie" " vie ?
Par le Dimanche 18 novembre 2007 à 16:50
Oh. Ce serait vraiment chouette tout cela :)
Par le Mardi 20 novembre 2007 à 7:25
Oh oui, partir loin des civilisations !
Ne serait-ce que quelques temps, serait-ce trop demander ?
Faut croire que oui...
Ne serait-ce que quelques temps, serait-ce trop demander ?
Faut croire que oui...
Par le Mardi 20 novembre 2007 à 14:57
jaimerai te dire ke sa me manke té com
bref peut etre kil te manke un peu de temps
je ne ten veu pas
juste ke mon blog été aussi bien avk té com :)
bizou a toi en esperan ktt aille pr le mieu
bref peut etre kil te manke un peu de temps
je ne ten veu pas
juste ke mon blog été aussi bien avk té com :)
bizou a toi en esperan ktt aille pr le mieu
Par le Mardi 20 novembre 2007 à 20:37
Et si je t'emmenais avec moi, à la lecture de ton blog. Tout d'abord, y'a ce fond, on se dit c'est géant sans trop savoir ce que c'est. On se dit c'est des vinyls. Déjà, là, tout devient géant. Et puis on lit: The Clash, Rita Mitsouko, alors, là si on est humainement humaine, on a le coeur qui fait bang, et même qui fait des loopings. Alors, on regarde au top, et on voit une photo en noir et blanc. Et on se dit : " Comment on peut savoir que j'aime le noir et blanc à ce point ? " . Et puis on se rattrape en se disant qu'on est conne, et que c'est sûrement pas fait que pour nous. Et puis on lit, on se dit que c'est dingue comme t'écris bien. On écoute une musique, et on se prend du Tiersen à la gueule. Alors on plisse les yeux, mais non c'est bien vrai. Tout ça est compacté, ici, pour la toute première fois. Un pack géant, le meilleur des packs avec tout ce que j'aime et rien que j'aime, moi, Mathilde, vincennoise, jeune fille du sous peuple parisien. Oui, j'aime. Je t'embrasse, et puis merde bonne continuation. C'est si bon ici (F)
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