Ses pupilles recouvertes de ses paupières qui cachaient ses yeux qui changeaient de couleur selon le temps, tantôt bleus et le lendemain gris clair.
Ses papilles s'éveillaient timidement et son nez retroussé recouvert de taches de rousseur alors qu'il était blond le laissait découvrir des sensations non ressenties. Les yeux clos il visitait les recoins de chaque recoins eux-mêmes bien cachés dans autres coins et recoins les coins s'emmerdaient alors se retrouvaient dans un même coin qui ne formait plus qu'un tout. Il sillonait, s'invitait à la ballade, s'emportait, se laissait emporter, flâner à travers les ondes colorées par une odeur unique pour chacune, flirter avec les teintes, chacune vives.
Des odeurs d'automne de feuilles en décomposition de marrons sur le sol écrasés par les roues des vélos, de macadam mouillé, des odeurs de pluie, des semblant de feuille non de la bouillie oui, des enfants qui touillent la boue, des odeurs de fraicheur, des senteurs de soleil tout juste bon à réchauffer ses petits petons ses mimines colorées au vernis rouge et ses lèvres assorties, des odeurs trop vite oubliées, un peu trop critiquées et bien trop appréciées par ceux qui se pâment en voyant arriver le froid, la vigueur. Et surtout qui n'attende que de pouvoir souffler de la fumée à chaque ouverture de la bouche.
Chaque détail s'emballait et formait tout un monde chaque image s'affichait clairement dans sa tête chaque couleur, le jaune des feuilles, le brun vert des pelouses municipales, le rouge des nez et des joues, le gris du ciel qui ne retrouverait son bleu originel qu'à la venue du printemps. Et les magnolias.
Ses papilles s'éveillaient timidement et son nez retroussé recouvert de taches de rousseur alors qu'il était blond le laissait découvrir des sensations non ressenties. Les yeux clos il visitait les recoins de chaque recoins eux-mêmes bien cachés dans autres coins et recoins les coins s'emmerdaient alors se retrouvaient dans un même coin qui ne formait plus qu'un tout. Il sillonait, s'invitait à la ballade, s'emportait, se laissait emporter, flâner à travers les ondes colorées par une odeur unique pour chacune, flirter avec les teintes, chacune vives.
Des odeurs d'automne de feuilles en décomposition de marrons sur le sol écrasés par les roues des vélos, de macadam mouillé, des odeurs de pluie, des semblant de feuille non de la bouillie oui, des enfants qui touillent la boue, des odeurs de fraicheur, des senteurs de soleil tout juste bon à réchauffer ses petits petons ses mimines colorées au vernis rouge et ses lèvres assorties, des odeurs trop vite oubliées, un peu trop critiquées et bien trop appréciées par ceux qui se pâment en voyant arriver le froid, la vigueur. Et surtout qui n'attende que de pouvoir souffler de la fumée à chaque ouverture de la bouche.
Chaque détail s'emballait et formait tout un monde chaque image s'affichait clairement dans sa tête chaque couleur, le jaune des feuilles, le brun vert des pelouses municipales, le rouge des nez et des joues, le gris du ciel qui ne retrouverait son bleu originel qu'à la venue du printemps. Et les magnolias.
Ferme les yeux, tu verras mieux.
Sinon j'ai 15 ans et je suis toujours en seconde :(
Enfin maintenant je vois que j'aurais eu l'occasion de passer en 1ère si j'avais rattrapé une année d'allemand en plus !
A bientôt