Le soir elle cherche son chemin, divague entre les ruelles non éclairées, demande aux passants dont on ne voit pas le visage la route vers le sud. Elle sort son harmonica, entame des bouts de ritournelles du temps passé, chante devant l'appel de la nuit, regarde dans le vide les lumières s'éteindre chez les gens.
La journée elle hiberne dans son petit appartement. Refait la déco et change les meubles de place. Elle fume clope sur clope pour se donner un style et oublie que mamie est morte d'un cancer du poumon. Elle pense repeindre tout en blanc, meubles sols murs et plafonds, acheter de nouveaux draps blancs aussi. Il n'y aurait qu'elle, habillée de rouge, pour danser dans la pureté de l'absence de couleur.
La journée elle hiberne dans son petit appartement. Refait la déco et change les meubles de place. Elle fume clope sur clope pour se donner un style et oublie que mamie est morte d'un cancer du poumon. Elle pense repeindre tout en blanc, meubles sols murs et plafonds, acheter de nouveaux draps blancs aussi. Il n'y aurait qu'elle, habillée de rouge, pour danser dans la pureté de l'absence de couleur.
Utile de préciser que ce texte résonne dans chaque parcelle de mon être ?