insupportable

spring summer fall winter

Vendredi 7 mars 2008 à 11:26

    Chaque voiture qui passe. Chaque avion qui survole. Chaque lampadaire qui tombe les gens sursautent.
       Il y a les gens qui se moquent de ta vie. Ceux qui se moquent de ton attitude. Ceux qui se moquent de ton existence. Mais les pires sont ceux qui sont indifférents.
    Chaque leçon de morale éveille l'esprit d'un enfant. On le forme à être poli, à dire oui bonjour merci au revoir.
    Les mots d'une mère sont comme des ordres.
   
    Mais c'est quand on te fait sentir que tu es complètement inutile voire nuisible que c'est le coup de trop. Ça arrive souvent, on ne fait pas exprès mais on lâche un petit mot qui s'enfonce. Des fois ça se veut humoristique et pourtant la décharge fait tressauter tout ton corps. Peu importe pour l'autre, il ne s'en rend pas compte en s'en allant. Mais quand on manque d'amis intentionnés qui savent parfaitement ce qui te convient ou ne te convient pas, tous ces coups de couteau transpercent ton corps, c'est l'hémorragie, occulaire bien plus souvent, et ça vaut certainement mieux.
    Ces symboles t'effleurent, tu entends encore les mots et les rires des autres, tu vois les baisers échangés, tu prends des notes, tu prends sur toi pour éviter les larmes.


    Mais c'est vite le tourbillon. Tout s'enchaine à toute vitesse il ne faut qu'aucune autre personne te voie pour rester le plus fidèle à ton image mais ça ne se contrôle pas si bien toutes les larmes perdues sortent ta haine se transforme en tristesse

    Soyons indifférents.

Pensé par insupportable

Par fragile le Vendredi 7 mars 2008 à 11:29
c'est dur de rester indifférents quand des choses comme ça nous touchent... J'ai encore pas trouver le moyen de l'être
Par Ely le Vendredi 7 mars 2008 à 14:03
Et tes mots coulent, fluides eux aussi.
Tu as cette manière merveilleuse de faire ressentir le dépit et la tristesse, sans l'imposer à la vue (caractères gras + police 10 ), tout en douceur.
Comme de la brume.

C'est normal de vouloir avoir de l'importance pour les autres. Oui, je crois. Et puis ce que tu dis sur l'indifférence, et le rapport à autrui, c'est de la philosophie. Car tu te définis par rapport à autrui, et s'il t'es indifférent, c'est comme s'il niait ton existence.
J'rêve aussi que certains m'accordent plus d'importance qu'ils ne le font vraiment, à cause d'un sourire, d'un espoir, à force de curiosité (oh mon vilain défaut que j'aime !)

Ah oui, tiens ma théorie: on aime une personne pour ses défauts plus que pour ses qualités. Parce que si on n'accepte pas un défaut, c'est l'échec assuré d'une relation sur le long terme, quel qu'elle soit.

Mes vacances se terminent, j'ai pas fini mes devoirs, je fais réviser les maths à Cha aujourd'hui et à Ana demain (chuis très demandée ^^) et j'ai déjà envie de repartir tellement la pression familiale et scolaire se fait sentir. J'ai l'impression de vivre à l'intérieur d'une cocotte-minute.

J'espère que tu vas mieux aujourd'hui. J'te fais plein de bisous =)
T'aime.
Par crumble-and-tea le Vendredi 7 mars 2008 à 18:05
Idem. J'accorde une importance folle aux mots des autres, et mes 'amis' n'ont franchement pas toujours (pas souvent) les mots qu'il faut. Alors j'me renferme sur moi-même, je fais la lavette dans mon lit pendant des heures alors que c'est le début de l'aprèm, et surtout je referme les rideaux, puis mon portable ne sonne jamais. Shit, nous sommes des déchets de la société. C'est à moitié ironique cette dernière phrase, au moins quand tu es heureuse ton rire raisonne plus vrai que les autres puisque tu ne brandis plus tes larmes.
Des bisous
Par les.autres.choses le Vendredi 7 mars 2008 à 19:29
(fleur) (coeur) (fleur) Tu sais avec ces gens la, le synomyme d'indifference c'est jalousie.
Et moi aussi ça m'aurai affecté. J'aurai eut exactement la même reaction. Apres finalement, "il" ne te connait pas apparement, alors qu'est il pour juger? Jaloux.

Je t'embrasse fort (l)
Par plouff76 le Samedi 8 mars 2008 à 18:05
Le petit rien... La goutte qui fait déborder le vase ? Que se passe t'il ?
Gros bisous*
Par NothingLasts le Samedi 8 mars 2008 à 19:52
J'comprends. Plus j'veux faire la fille forte insensible/indifférente, plus j'encaisse sans le montrer, plus la pression monte. Et après, ça pète. Les larmes, les larmes ... les larmes. =¦ Le nombre de fois que j'ai été affectée par un truc du genre ... c'est dingue.
En fait j'adhère complètement à ce que t'as écrit, alors j'vais pas paraphraser, j'aime bien moins bien, ça serait du gachis.

(k)
Par tootie-tushie le Samedi 8 mars 2008 à 21:47
J'aime j'aime j'aime. Miam leslie. Je dis miam. Et j'en re-veut.
Par plume-blanche le Samedi 8 mars 2008 à 23:26
Mais je pense qu'il y'a toujours un moment ou l'on finit par etre toucher par quelque chose meme pour ceux qui sont indifferents.
Par Tiefseegraben le Dimanche 9 mars 2008 à 11:08
Indifférent, je le suis depuis longtemps.

C'est pourtant tres simple Fragile, il suffit de faire abstraction de ce qui te blesse, de rigoler aux balgues pas droles ou qui font mal. Il suffit de vivre un peu renfermer, dans ta bulle, mais de vivre quand meme avec les autres. Il suffit de te dire que, rien ne peut t'atteindre, rien ne peut te détruire.

J'aime énormément ton texte, il est cencé.
Par fleurs.des.champs le Dimanche 9 mars 2008 à 14:39
Je me reconnais tellement dans ce que tu ecris ça me fait tout drole à l'interieur ...
L'indifférence nous tue a petit feu, et les larmes refouler sont comme de trop nombreux coups de couteau...
Plein de bisous Leslie : )
Par crumble-and-tea le Dimanche 9 mars 2008 à 15:46
Exactement . J'ai failli te l'écrire plusieurs fois ça, mais j'ai pas osé, le fait de vouloir connaître 'en vrai' (en direct live héhé) certaines personnes qu'on rencontre virtuellement. Tu fais partie de ces gens que j'aimerai voir souvent, comme Pétronille :)
Par fleurs.des.champs le Dimanche 9 mars 2008 à 16:45
Les vacances au ski ... j'ai été malade ( gastro ^^') et passer une semaine dans la même chambre que ma soeur et devoir faire du sport c'est pas la joie mais je vais pas non plus trop me plaindre ^^
Et avec lui .. bah on c'était laisser une semaine pour essayer de voir de comprendre, je l'aime je crois, et je sais pas ou on va c'est trop compliqué, je sais pas si je dois me lancer dans une histoire qui fera forcément mal à cause de la distance.
Alors quand on se parle on évite le sujet ou on l'aborde très rapidement, je me sens conne et nule paumée.
J'arrive a rien, désolée de ce com un peu pitoybale mais bon j'en avais besoin.
Plein de bisous, et si tu y comprend rien c'est normale, si tu veux plus de détails de ma vie te gene pas pour me demander : )

Bisous <3<3
Par maud96 le Samedi 15 mars 2008 à 20:51
Si on a beaucoup d'estime de soi (sans aller jusqu'à la vanité ni l'orgueil), je pense que les jugements ou paroles des autres "touchent" moins. Et si la vie t'a déjà un peu assommée, encore moins (parce qu'on se dit de celui ou celle qui te "méprise" ou parle mal de toi : 'Que connaît-il de la vie, lui ?".
De toute manière, je pense que les "fiers-à-bras" des mots sont souvent des gens peu assurés d'eux-même...
 

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