Knoc knoc.
Hey, leslie. Tu m'en voudras pas, tu me décapiteras pas hein? Mais quand dans ton sms tu m'as demandé si j'avait posté, je croyais que tu voulais savoir si j'avais posté sur mon blog.
Quoi? Moi? Egoiste? Pas du tout. J'ai juste tendance a tout rattacher a moi-même. C'est pas pareil. (c'est nombriliste ça tu vas me dire) Voila. Alors je vais poster, je te fait un bisou sur chaque joue, tu me pardonnes, et puis à la rentrée tu me lyncheras pas. Ok? (et on va dire que t'es d'accord parce que là, tout de suite, dans l'immédiat, tu peux pas me répondre, et aussi parce que ça m'arrange. Je m'auto-sauve la vie là, tu te rends compte-an? T'a vu comme je suis forte-an? Je n'ai besoin de personne en harley davison. Yeah. Fin de la parenthèse. )
L'article qui suit je l'avait écrit pendant les vacances, et je l'ai jamais posté chez moi. Alors. Enjoy (ou pas). C'est un plat réchauffé. L'image aussi ça vient des vacances. Rien a voir avec le texte. Mais bon, 'faut pas pousser mémé dans les orties'.
Et vlan. Il lui en avait mi plein la face. Un plein de rien. Une absence de mot, de regard, de sourire. Elle n'avait même pas vu. Ses yeux, bleus. Extérieurement, elle affiche un sourire colgate, et donne des réponses monosyllabiques. Elle doit s'en aller, ‘prendre le bus' qu'elle bafouille. Elle s'éloigne. L'air froid et pollué lui fouette le visage tandis qu'elle regarde sans le voir le chemin qu'elle emprunte tous les jours jusqu'à l'arret de bus. En passant par le parc elle croise des passants, des mamans, des couples. Haut le cœur. Et zut, c'était vraiment pas l'endroit par ou passer. Ils pullulent de partout, se bécotent, s'enlacent, se tripottent, sur les bancs, dans les allées, partout. Une larme roule sur sa joue. Puis une autre. Son corps est secoué de spasmes. Ses mains tremblantes s'écrasent sur sa bouche, ses cheveux se mèlent au liquide salé qui innonde ses joues. Ses jambes la soutiennent à peine. Et voilà, en plein milieu de l'allée du parc, là où tous les élèves de son lycée passent pour prendre la bus. Accroupie, sanglotante, comme une toute petite fille à qui on aurait refusé une friandise. Elle entend les gravillons crisser. Quelqu'un s'approche. L'aide à se relever. Elle le distingue vaguement, il est a contre-jour. Tiens, il sent bon. Un parfum qui lui rappelle quelqu'un. Elle en aspire une grande bouffée afin d'en remplir ses poumons. Ses sanglots se calment, puis s'estompent.
-‘ça va ?'
Elle ricane.
- ‘ça va ? Demande a un animal qui vient de se faire écraser s'il a besoin d'un doliprane. Là, tout de suite, je te répondrai la même chose que lui.‘.
Il rit. Déclic. Et là, elle le regarde vraiment. Elle y voit rien, saletée de contrejour. Ah, si c'est bon. Ses yeux, elle veut voir ses yeux... Bleus, évidemment.
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Et j'ai oublié de mettre que l'article venait de moi. Evidemment.
Jtembrasse mamselle.