L'hiver ralentissait tout. La boucle
j'arrivais plus à la boucler, ma vie avançait au ralenti, mes pas
semblaient se resserer, mon cerveau hibernait. Mais l'été m'étouffait,
la température m'assomait, et cette chaleur insolente me faisait front.
De toute façon je ne supportais plus rien, tout n'était qu'insuffisance, je niais mon mauvais poil et ma mauvais volonté, tout était raté d'avance et tout le monde me mettait des bâtons dans les roues. Le sens même du besoin me dépassait puisque de toute façon tout ne pouvait qu'aller mal.
Je chassais l'été pour détester l'hiver, j'enviais le bonheur pour rechercher la tristesse, je recrachais la bouffe pour n'avoir que plus faim, je fuyais la vie pour reculer devant la mort. Je n'avais pas d'issue. C'était le serpent qui se mord la queue, le labyrinthe qui n'a pas de fin. Je partais à ma propre recherche, je me perdais dans toutes ces moi auxquelles je cherchais à ressembler.
De toute façon je ne supportais plus rien, tout n'était qu'insuffisance, je niais mon mauvais poil et ma mauvais volonté, tout était raté d'avance et tout le monde me mettait des bâtons dans les roues. Le sens même du besoin me dépassait puisque de toute façon tout ne pouvait qu'aller mal.
Je chassais l'été pour détester l'hiver, j'enviais le bonheur pour rechercher la tristesse, je recrachais la bouffe pour n'avoir que plus faim, je fuyais la vie pour reculer devant la mort. Je n'avais pas d'issue. C'était le serpent qui se mord la queue, le labyrinthe qui n'a pas de fin. Je partais à ma propre recherche, je me perdais dans toutes ces moi auxquelles je cherchais à ressembler.
Et non, j'ai dit l'ouest nunuche. J'habite à cherbourg.