des gouttes s'écrasent sur mon dos, le transpercent et le blessent, s'enfoncent dans la chair jusqu'au drap en-dessous. c'est assez puissant, ça mouille un peu tout, même mes yeux qui peinent à surmonter les émotions.
j'écris, en même temps. c'est comme si la pluie me forçait à tout abattre sur le papier, comme si j'endurais à cet instant tout ce que je lui avais fait subir, comme si le boomerang me revenait en pleine face.
je souffre, mais c'est presque bénéfique. c'est comme si mes mots se crashaient sur la feuille, voulant tous être plus forts les uns que les autres, souhaitant tous être plus vrais les uns que les autres.
puis je filme l'orage dehors. les éclairs éblouissent et le tonnerre s'intensifie. alors je me réfugie.
au lit
j'écris, en même temps. c'est comme si la pluie me forçait à tout abattre sur le papier, comme si j'endurais à cet instant tout ce que je lui avais fait subir, comme si le boomerang me revenait en pleine face.
je souffre, mais c'est presque bénéfique. c'est comme si mes mots se crashaient sur la feuille, voulant tous être plus forts les uns que les autres, souhaitant tous être plus vrais les uns que les autres.
puis je filme l'orage dehors. les éclairs éblouissent et le tonnerre s'intensifie. alors je me réfugie.
au lit
parfois ça fait du bien de tout écrire et de tout lâcherde cette façon.
Comme se réfugier dans on lit parfois ça fait bcp de bien aussi.