Il est des conversations qui s'oublient. elles sont comblées de phrases, certes. Mais toutes ces phrases en viennent au même point : l'ennui. Ce n'est pas qu'on n'aime pas celui ou celle avec qui on discute. Ni qu'on l'aime. C'est qu'il nous est indifférent. Vous voyez, cette indifférence cruelle qui nous fait tous peur. Celle qu'on craint, qu'on fuit, qu'on rejette, qu'on regrette.
certaines sont sans ponctuations des se suivent se poursuivent se tambourinent et fondent entre eux si bien que ces conversations perdent leur sens
Je ne supporte plus les conversations où je console les gens. "Tu sais, il t'aime peut-être encore." "Tu sais, c'est mieux que ça finisse comme ça." "Tu sais, je ne comprends plus trop ce qui vous lie encore." "Tu sais, il faut pas t'inquiéter pour ça." "Tu sais, faut pas t'en faire, t'en rencontreras d'autres." "Tu sais, j'ai aussi vécu ça, et lui il est débile alors oublie-le" "Tu sais, je t'aime mais là tu me fais chier".
Et y a aussi les conversations ou l'autre personne ne t'engueule pas, ne te reproche rien. Rien d'autre que ton indifférence à toi. Ce sont elles qui blessent, qui provoquent les remises en question. Quand on te dit que tu as profondément déçu, ou pire : quand on te le fait sentir.
Des fois elles partent en quiproquo. Ou alors en cacahuète. Les deux protagonistes communiquent mais ne sont pas "sur la même longueur d'onde-an".
Et des fois elles sont drôles, émouvantes, sentimentales, amicales ou amoureuses, elles sous-entendent ou chuchotent, elles rassurent et consolent, elles ne sont pas pensées, juste vécues.
certaines sont sans ponctuations des se suivent se poursuivent se tambourinent et fondent entre eux si bien que ces conversations perdent leur sens
Je ne supporte plus les conversations où je console les gens. "Tu sais, il t'aime peut-être encore." "Tu sais, c'est mieux que ça finisse comme ça." "Tu sais, je ne comprends plus trop ce qui vous lie encore." "Tu sais, il faut pas t'inquiéter pour ça." "Tu sais, faut pas t'en faire, t'en rencontreras d'autres." "Tu sais, j'ai aussi vécu ça, et lui il est débile alors oublie-le" "Tu sais, je t'aime mais là tu me fais chier".
Et y a aussi les conversations ou l'autre personne ne t'engueule pas, ne te reproche rien. Rien d'autre que ton indifférence à toi. Ce sont elles qui blessent, qui provoquent les remises en question. Quand on te dit que tu as profondément déçu, ou pire : quand on te le fait sentir.
Des fois elles partent en quiproquo. Ou alors en cacahuète. Les deux protagonistes communiquent mais ne sont pas "sur la même longueur d'onde-an".
Et des fois elles sont drôles, émouvantes, sentimentales, amicales ou amoureuses, elles sous-entendent ou chuchotent, elles rassurent et consolent, elles ne sont pas pensées, juste vécues.