Prenez un exemple : moi. (Oui, le moi c'est plus simple à utiliser, ça s'adapte à n'importe quelle situation, on parle de soi à toutes les sauces, on coupe la parole en disant son avis, ou aussi en évoquant son expérience, ses envies, sa personnalité, sa vie, ...). Moi je -oui, ça commence souvent comme ça- n'ai aucune envie de réviser pour mon oral de français de lundi prochain. Le trente, donc. Convoquée à 14h. Cet après midi, le 24 que nous sommes, je décide de réviser. Je vois déjà mon avenir (des quatre heures à venir) : j'allume ma chaîne hifi, je place un CD dans le machin après l'avoir choisi pendant quelques minutes, j'allume ma lampe de bureau, je range pendant une dizaine de minutes le bazar, je trouve un ou deux trucs à descendre dans le salon ou à jeter -en gros, comme vous le voyez, je fais tout sauf ce que j'avais prévu de faire-, je remonte dans la chambre, je chante un peu, j'ouvre mon classeur et je me dis "je préfèrerais encore passer une heure au code, même si je devrai encore dire que j'ai fait 18 fautes, tout vaut mieux que de faire un truc qu'on me force à faire". Oui, parce que le propre de l'Homme, ou plutôt le sale de l'Homme, c'est de n'avoir aucune envie de faire les choses obligatoires. N'est-ce pas Karine. On trouvera toute autre activité plus divertissante.
Prenons un autre exemple : moi. Embarquée, dans une lecture des Mots de Sartre, je bifurquais vers Vendredi ou les limbes du pacifique de Tournier puis Stupeur et tremblements de Nothomb, sans avoir fini les deux premiers, bien évidemment. Le premier, dans ses mots recherchés, avait fini par m'endormir. Ce n'était que la lecture qui me donnait un semblant de fatigue. Aussitôt le livre clos, je ressentais ce sursaut d'énergie que je ressens le soir, avant de me coucher. Je renonçais quand même à me remettre à la lecture. Le deuxième, dans ses descriptions détaillées, avait été rapidement chassé par le dernier. Pour autant je finirai les deux dans un avenir proche. Le troisième alors répondait à toutes ma flemme par un roman avec des mots simples, sans histoire trop compliquée.
Un dernier exemple pour la route : moi. Juste pour le chiffre trois
Prenons un autre exemple : moi. Embarquée, dans une lecture des Mots de Sartre, je bifurquais vers Vendredi ou les limbes du pacifique de Tournier puis Stupeur et tremblements de Nothomb, sans avoir fini les deux premiers, bien évidemment. Le premier, dans ses mots recherchés, avait fini par m'endormir. Ce n'était que la lecture qui me donnait un semblant de fatigue. Aussitôt le livre clos, je ressentais ce sursaut d'énergie que je ressens le soir, avant de me coucher. Je renonçais quand même à me remettre à la lecture. Le deuxième, dans ses descriptions détaillées, avait été rapidement chassé par le dernier. Pour autant je finirai les deux dans un avenir proche. Le troisième alors répondait à toutes ma flemme par un roman avec des mots simples, sans histoire trop compliquée.
Un dernier exemple pour la route : moi. Juste pour le chiffre trois
Bon courage pour l'oral de français aussi :)