insupportable

spring summer fall winter

Jeudi 31 janvier 2008 à 18:55

Mon blog a un an.
Reprenons tous en coeur ...


Pensé par insupportable

Vendredi 25 janvier 2008 à 18:43




    C'est la porte d'entrée vers la sortie, juste là, à trois pas. J'regarde niaisement avec un sourire, c'est juste là à portée de mes mains, je toucherais peut-être la plaque en bois qui est gravée exit si j'étendais mes bras.
Devant moi ça met les voiles, ça part vers le large, alors moi je m'impatiente, c'est bientôt mon tour, je souris et j'ai mal au joues. J'ai hâte, vraiment.
La sortie vers quoi, je sais pas.
Vers rien peut-être mais rien c'est déjà quelque chose.

    Allez, prends moi et mes conneries avec, démerdes toi tu feras avec mes défauts, mon agressivité, ma franchise, mon égo, ma sensibilité extrême, mon exigence. Oublie un peu que tu es le roi, oublie un peu que je n'suis que là pour la déco, tous ces trucs dits et tous mes mensonges. Mes cracs, mes saloperies, mes conneries, que des conneries, toujours des conneries. J'te ferai souffrir mais fais avec, allez embrasse moi.


P.S. : Question à dix mille points :
Quelqu'un peut me donner une définition de ce "on"
que tout le monde utilise comme un rien ?


Pensé par insupportable

Jeudi 24 janvier 2008 à 15:46


 

  Tout était beau, soleil et oiseaux chantaient, les gens souriaient et les premières chaleurs du printemps se faisaient sentir, déjà. On s'collait là où ça nous éblouissait les yeux, on s'allongeait sur le macadam réchauffé, on sombrait dans la folie de la vie qui renait. Les vélos faisaient la course, les jours s'éternisaient sur la terasse, les bouteilles d'eau se vidaient, chaque rue s'emplissait, les parcs étaient bourrés de photographes amateurs de leur copine souriant.
   C'est là que je décide de revenir sur mes pas, un peu en arrière seulement quelques jours, quand l'hiver avait testé notre capacité à faire face, encore un peu de temps. Je rentre à la maison, marchant la tête rentrée dans le col de ma veste, traquant les petits coins chauds et les sources de bonheur. C'est un jour comme tous les jours d'hiver, il semble sans début et donc sans fin, le soleil ne perce jamais les nuages, la terre reste ferme et froide, les coeurs des gens hibernent. Plus personne n'ose afficher son sourire, les dents restent serrées, pas question de laisser pénétrer un coup de vent, il n'y a que les sans âmes qui rient fermement, contents d'avoir échappé à quelques minutes de plus de ce temps glacial. Je suis plus très loin, je rejoins l'autre.
    Je rentre, il est mort. Pas besoin d'euphémisme ni de tâter son cou, il y a sur son visage ce sourire qui en dit assez long.

Pensé par insupportable

Mercredi 23 janvier 2008 à 16:28



Prendre la partie pour le tout.             Garder le meilleur pour la fin.

Pensé par insupportable

Mercredi 23 janvier 2008 à 12:07

 Je m'empressais de tout écrire bleu sur blanc, pour bien montrer que le monde réel n'était qu'un fantaisiste essai très brouillonné de tout ce qui se passait dans ma tête.

    Elle avait des mots sur le corps, des mots sur le coeur, au coin des lèvres, ils ne sortaient jamais. Elle ne faisait que pleurer en silence, réprimant quelques gémissements, laissant s'écraser les gouttes de larmes sur toutes les pages qu'elle noircissait. Elle pleurait son absence de charme, qu'elle croyait bien présente. Ce n'étaient jamais les personne qu'elle voulait qui louaient sa beauté.
    Il était complètement inexpressif, ses mots à lui sortaient à tord et à travers. Vers son avenir incertain. Il se demandait ce qu'il ferait sans la présence de cervelle dans sa boîte cranienne. Il réfléchissait sur sa personnalité cachée, il n'était qu'un stéréotype, un joli garçon, beau parleur.
    Elle était à l'âme ce qu'il était au corps. Son intelligence à elle n'avait d'égal que sa beauté à lui. Les deux tentaient pour la première fois le jeu du Je fais les mains, et toi la tête. Il se rencontrèrent sur un malentendu, l'une jasant sur son intelligence factice, l'autre se moquant de sa tête accidentée.
Aux bras l'un de l'autre, l'une semblait plus belle, l'autre bien moins con. C'était l'alliance parfaite. La cohésion et la complémentarité de l'amour.

Pensé par insupportable

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