insupportable

spring summer fall winter

Vendredi 8 février 2008 à 20:42


    Je me demande pourquoi c'est au moment où on dit "je vais jamais chez le médecin moi, j'suis jamais malade !" qu'on a soudain mal au crane, le nez qui coule, le bon gros mal de gorge.
    On dit surement trop de trucs. Toujours. Parler, combler les silences, éviter les fissures les brulures, colmater les brèches. Mais tais-toi, si t'as rien à dire !




Pensé par insupportable

Lundi 4 février 2008 à 22:00


   oh, j'ai rêvé des millions de fois que je perdais mes dents. que je dévalais des collines j'en avais mal au bide (ça, c'est parce que j'ai le vertige). que je voyage dans une voiture sans portière, que je descend de celle ci et que je me trouve sur une autoroute à quelques centaines de mètres de hauteur. que c'est la fin du monde. oui, la fin du monde. c'est psychédélique, pour moi, la fin du monde. ça fait horriblement peur. j'ai déjà rêvé que mes parents me laissaient sur la route, partant avec le camping car (que nous n'avons pas), que je me fais poursuivre par un fou furieux. j'ai rêvé que mes pieds sortaient de la couette, qu'on me chatouillait puis qu'on m'attrapait et

Et rien, je me souviens plus de la suite.

Pensé par insupportable

Lundi 4 février 2008 à 21:25

  On marche. C'est une terre brune, molle, on voit les traces de nos chaussures derrière nous, on se ferait repérer et arrêter facilement si on était recherchés. Mais non, on recherche juste l'arrêt de bus le plus proche. On s'était dit C'est le bon endroit, on descend là, on rejoint le bus dans pas plus d'une demi heure. Qui s'est transformée en quelques heures, mais peu importe. Il ne fait pas trop chaud, ni trop froid. On n'a pas besoin de penser à autre chose qu'à nos chaussures qui s'enfoncent, nos mains qui s'enlacent, nos bouches qui sourient, nos yeux, tes yeux, ta bouche, et tout le reste.
   Il n'y a absolument rien, on ne voit que quelques arbustes que le vent n'a pas arrachés, de la terre sèche qui s'envolent de temps à autre. Il n'y a aucun son particulier. Aucune odeur, si ce n'est la tienne. On est là, comme des cons à marcher. Il fait si bon, c'est si bien.

   L'arrêt de bus, on le voit maintenant. C'est la fin, allez lache moi la main, casse toi, ça ne peut plus durer. Et moi je t'ai regardé, tu m'as envoyé valser pour de bon.

C'EST FINI,
C'EST FINI,
C'EST FINI,
C'EST FINI,
C'EST FINI

Pensé par insupportable

Dimanche 3 février 2008 à 15:22

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Pensé par insupportable

Dimanche 3 février 2008 à 14:40

    Subitement elle se lève, enfile un de mes tee-shirt et cours vers la cuisine. Ses pas ne sont absolument pas des plumes qui flirtent avec le sol. Non, elle est brusque, masculine, ne se maquille jamais et rigole pas à n'importe quoi. Elle fait semblant de beaucoup de choses mais ça ne se voie pas absolument pas.
  Absolument. Elle est absolument lunatique, absolument agressive, absolument insupportable


Pensé par insupportable

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