ma mère, après avoir acheté un tee-shirt pailleté, déclarait "je pourrais m'inscrire à la star academy !"
bien sur elle ne sait pas exactement ce que c'est ...
Et si le rouge n'existait pas ?
Que feraient les profs ?
Que feraient les panneaux de signalisation ?
Que feraient les cerises ?
Que ferait le sang ?
Que feraient les géraniums ?
Que ferait mon cœur ?
insupportable
spring summer fall winter
Vendredi 16 mai 2008 à 19:02
Pensé par insupportable
Mardi 13 mai 2008 à 20:08
Sans une question, sans une phrase, sans un mot. Il s'approchait de moi vêtu de son silence uniquement. C'était un bel habit, presque aussi velouté et doré que lorsqu'il parlait, mais c'était profond, unique et tellement sensible. Comme une tirade au théâtre, lorsque l'homme déclare son amour, mais là, il n'y avait aucun son.
Sauf le son de nos caresses. Le son de nos regards. Le son de ses pensées. Le son de son cœur.
Toutes les comparaisons étaient inutiles. Nos mains fusionnaient, comme nos corps, nos esprits, nos vies. On n'avait tout à coup quelque chose à nous raconter, derrière nos yeux.
dans mes rêves c'était beau
Sauf le son de nos caresses. Le son de nos regards. Le son de ses pensées. Le son de son cœur.
Toutes les comparaisons étaient inutiles. Nos mains fusionnaient, comme nos corps, nos esprits, nos vies. On n'avait tout à coup quelque chose à nous raconter, derrière nos yeux.
dans mes rêves c'était beau
Et puis c'est très bien écrit.
Et puis je t'aime bien, Claire :)
Et puis je t'aime bien, Claire :)
Je n'arrive plus à écouter une chanson de Brel en entier.
Mais ça me réconcilie avec les mots, au moins.
Mais ça me réconcilie avec les mots, au moins.
Pensé par insupportable
Lundi 12 mai 2008 à 13:48
tu ne vois pas que ma méchanceté déborde ?
tu ne vois pas que plus tu m'aimes, plus je te jette ?
tu ne vois pas que je joue avec toi plus qu'autre chose ?
tu ne vois pas que tu manques de douceur ?
tu ne vois pas que tu manques de fermeté ?
tu ne vois pas que je m'enfonce dans mon agressivité ?
tu ne vois pas que je ne supporte plus que tu me pardonnes mes saloperies ?
tu ne vois pas que si tu me jetais, je te suivrais ?
tu ne vois pas que je n'aime que te faire souffrir ?
tu ne vois pas que tu devrais m'aimer moins ?
tu ne vois pas ?
tu ne vois pas ?
tu ne vois pas ?
non, tu ne vois pas
et je ne vois pas qui sera un jour adapté à mon amour
tu ne vois pas que plus tu m'aimes, plus je te jette ?
tu ne vois pas que je joue avec toi plus qu'autre chose ?
tu ne vois pas que tu manques de douceur ?
tu ne vois pas que tu manques de fermeté ?
tu ne vois pas que je m'enfonce dans mon agressivité ?
tu ne vois pas que je ne supporte plus que tu me pardonnes mes saloperies ?
tu ne vois pas que si tu me jetais, je te suivrais ?
tu ne vois pas que je n'aime que te faire souffrir ?
tu ne vois pas que tu devrais m'aimer moins ?
tu ne vois pas ?
tu ne vois pas ?
tu ne vois pas ?
non, tu ne vois pas
et je ne vois pas qui sera un jour adapté à mon amour
Pensé par insupportable
Jeudi 8 mai 2008 à 12:31
Des centaines de phrases raturées se pressent sous mon stylo. Ca court à toute allure, et même si cette vitesse n'atteindra jamais celle de ma pensée, je superpose les mots aussi vite que je tire un trait dessus.
Les monstres s'attablent, calmes pour le moment, l'une n'aillant pas souhaité, par fausse timidité, me faire un bisou. Je les sers et leur demande banalement ce qu'elles ont fait à l'école. Des "maths", de la peinture, des trucs comme ça. Elles ont mangé des crêpes chez leur copine donc n'ont plus faim, déjà.
La grande se lève et commence à faire l'équilibre, en n'en ayant bien sur aucun. Alors les deux petites suivent, me montrent ce qu'elles apprennent au cirque. Noémie sait faire le grand écart. Anna tente vaguement l'équilibre. Et je prie pour qu'aucune de s'écrase par terre.
Et les monstres continuent de jouer de ci de là, montent sur le dossier du canapé et sautant sur Chloé, et le temps s'écoule lentement mais surement. Alors, vers 20h, comme me l'avait dit la maman, j'annonce qu'il va bientôt falloir se coucher. Elle grattent quelques secondes de plus, souriant bêtement comme des gamines.
Nous montons mais elles ne sont pas décidées à se coucher. Noémie me monte sur les épaules quand je suis assise, et bien sur il faut le faire aux trois sinon ça n'est pas équitable. Et à 20h30, au lit. Je m'assieds sur la chaise habituelle, dans le couloir. Noémie me regarde depuis son lit, croyant que je ne la vois pas.
Des fois, j'aimerais bien être obligée de me coucher à 20h30 aussi.
Les monstres s'attablent, calmes pour le moment, l'une n'aillant pas souhaité, par fausse timidité, me faire un bisou. Je les sers et leur demande banalement ce qu'elles ont fait à l'école. Des "maths", de la peinture, des trucs comme ça. Elles ont mangé des crêpes chez leur copine donc n'ont plus faim, déjà.
La grande se lève et commence à faire l'équilibre, en n'en ayant bien sur aucun. Alors les deux petites suivent, me montrent ce qu'elles apprennent au cirque. Noémie sait faire le grand écart. Anna tente vaguement l'équilibre. Et je prie pour qu'aucune de s'écrase par terre.
Et les monstres continuent de jouer de ci de là, montent sur le dossier du canapé et sautant sur Chloé, et le temps s'écoule lentement mais surement. Alors, vers 20h, comme me l'avait dit la maman, j'annonce qu'il va bientôt falloir se coucher. Elle grattent quelques secondes de plus, souriant bêtement comme des gamines.
Nous montons mais elles ne sont pas décidées à se coucher. Noémie me monte sur les épaules quand je suis assise, et bien sur il faut le faire aux trois sinon ça n'est pas équitable. Et à 20h30, au lit. Je m'assieds sur la chaise habituelle, dans le couloir. Noémie me regarde depuis son lit, croyant que je ne la vois pas.
Des fois, j'aimerais bien être obligée de me coucher à 20h30 aussi.
Pensé par insupportable
Dimanche 4 mai 2008 à 21:09
A vol d'oiseau, on traverse l'océan sans détours, mais notre oiseau a décidé de passer vers le bas du Groenland. En se posant il nous laisse tomber, telles des fourmis dans la jungle. Les arbres, alors des buildings, nous écrasent au sol.
Et puis, en revenant à notre état normal, malgré la fatigue et les envies de vomir, on rejoint l'hôtel par des routes qui ressemblent à nos autoroutes et qui créent un quadrillage commun aux villes américaines.
C'est fou ce que c'est pareil que chez nous. On dirait "simplement" que le créateur de la ville a appuyer sur le bouton "agrandir". Ouais, tout est plus grand. Les bâtiments, les magasins, les routes, TOUT.
Mais bien sûr ce n'est pas à ça qu'on pense en premier, quand on reparle du voyage.
Non, on évoque les conneries, les rencontres, tous les trucs insignifiants.
Et puis, en revenant à notre état normal, malgré la fatigue et les envies de vomir, on rejoint l'hôtel par des routes qui ressemblent à nos autoroutes et qui créent un quadrillage commun aux villes américaines.
C'est fou ce que c'est pareil que chez nous. On dirait "simplement" que le créateur de la ville a appuyer sur le bouton "agrandir". Ouais, tout est plus grand. Les bâtiments, les magasins, les routes, TOUT.
Mais bien sûr ce n'est pas à ça qu'on pense en premier, quand on reparle du voyage.
Non, on évoque les conneries, les rencontres, tous les trucs insignifiants.
Pensé par insupportable
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