Elle recula d'un pas pour mieux entrer. Autant de contraste à une si petite échelle la rendit complètement instable. Ses gestes étaient plutôt incontrolés et elle ne marchait plus droit, comme si elle avait avalé une forte dose d'absinthe. L'interieur était éclairé par un plafond en verre. En fait, les sols des nombreux étages étaient tous en verre et le toit aussi. L'intimité aurait du avoir du mal à s'immiscisser mais pourtant la femme s'imaginait parfaitement une vie des plus romantiques. Les rez de chaussée était dépouillé de tous meubles, le carrelage noir brillant habillait tout à lui seul. L'escalier en bois se cachait presque dans un coin. Il était identique à tous les étages. Elle en comptait sept. Le plus étrange est qu'elle fut immédiatement attirée par une petite porte qui semblait mener à une terrasse. En effet, un petit jardin de fleurs et d'arbustes l'attendait, avec, tout contre un mur, un banc peint en blanc on était allongé un homme, sur le dos, avec un chapeau de cowboy sur la tête. Elle se demanda automatiquement quel était l'intérêt d'un espace vert alors qu'à l'intérieur il aurait aussi bien pu le créer. Et elle découvrit aussitôt que cette terrasse était en fait une pièce supplémentaire du rez de chaussée. Le plafond était tout simplement le toit en verre, et on ne distinguait pas qu'il y eut une vitre entre le ciel et l'interieur. Des fenêtres étaient ouvertes sur une cours extérieure.
F, à soi-même : C'est une véranda, en fait.
H : Oui, un tout nouveau prototype. Chauffé par le soleil. Les papillons y sont pour ainsi dire cultivés. Les insectes se sont installés. L'herbe est verte comme vous le voyez.
Elle posa un instant son regard sur l'homme. Le même âge qu'elle, une beauté qu'il n'exhibait pas, des cheveux qu'on aurait voulu toucher et une gueule d'ange, comme un nounours qu'on voudrait serrer dans ses bras, comme une porcelaine de grand-mère fragile qu'on voudrai garder à vie.
La femme s'éloigna un instant pour empêcher son désir de se mettre en oeuvre malgré elle. Elle rentra dans la maison et inspecta les étages vus du dessous.
H, entrant à son tour : Je ne regarde plus jamais depuis tout en bas, je préfère depuis le septième à vrai dire. C'est plutôt étriqué mais c'est agréable à vivre, vous vous y ferez.
Elle pensa à lui demander comment il pouvait affirmer qu'elle resterait, puis se rappela son appartement ses travaux son ex et se dit que, oui, elle vivrait ici, assez longtemps pour apprécier les coins et recoins.
F : Cette nuit, quand nous dormirons - et si nous dormons, parce que je regarderai les étoiles je le sais d'avance, j'essaierai de les compter -, est-ce que nous serons dérangés par la lumière de la Lune ?
H : Quelle drôle d'idée ! Comment pourrait-on être dérangés par ça ?!
F : Oui, c'est absurde, je m'y ferai. Mais les éclairs les soirs d'orage me réveilleront et ...
H : Et mes bras ne seront pas assez fort pour vous portéger, c'est ça que tu insinues ?
F, troublée par le tutoiement : Je n'ai plus d'excuses.
Elle sentit qu'il la protégerait jusqu'au bout, c'était inexplicable, et elle sourit, elle sourit à celui qu'elle avait attendu, pendant des lustres.
F, à soi-même : C'est une véranda, en fait.
H : Oui, un tout nouveau prototype. Chauffé par le soleil. Les papillons y sont pour ainsi dire cultivés. Les insectes se sont installés. L'herbe est verte comme vous le voyez.
Elle posa un instant son regard sur l'homme. Le même âge qu'elle, une beauté qu'il n'exhibait pas, des cheveux qu'on aurait voulu toucher et une gueule d'ange, comme un nounours qu'on voudrait serrer dans ses bras, comme une porcelaine de grand-mère fragile qu'on voudrai garder à vie.
La femme s'éloigna un instant pour empêcher son désir de se mettre en oeuvre malgré elle. Elle rentra dans la maison et inspecta les étages vus du dessous.
H, entrant à son tour : Je ne regarde plus jamais depuis tout en bas, je préfère depuis le septième à vrai dire. C'est plutôt étriqué mais c'est agréable à vivre, vous vous y ferez.
Elle pensa à lui demander comment il pouvait affirmer qu'elle resterait, puis se rappela son appartement ses travaux son ex et se dit que, oui, elle vivrait ici, assez longtemps pour apprécier les coins et recoins.
F : Cette nuit, quand nous dormirons - et si nous dormons, parce que je regarderai les étoiles je le sais d'avance, j'essaierai de les compter -, est-ce que nous serons dérangés par la lumière de la Lune ?
H : Quelle drôle d'idée ! Comment pourrait-on être dérangés par ça ?!
F : Oui, c'est absurde, je m'y ferai. Mais les éclairs les soirs d'orage me réveilleront et ...
H : Et mes bras ne seront pas assez fort pour vous portéger, c'est ça que tu insinues ?
F, troublée par le tutoiement : Je n'ai plus d'excuses.
Elle sentit qu'il la protégerait jusqu'au bout, c'était inexplicable, et elle sourit, elle sourit à celui qu'elle avait attendu, pendant des lustres.
c'est mignon :)